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Industrie : 10 entreprises publiques relancées

L’opération de restructuration et d’assainissement des entreprises et groupes publics a déjà permis de relancer dix d’entre-elles, en attendant 19 autres qui devraient l’être d’ici la fin de l’année. 

Le Directeur général du secteur public marchand au ministère de l’Industrie, Hocine Bendif a indiqué hier, au cours d’une intervention sur les ondes de la Radio algérienne que le département de l’Industrie a lancé une opération de restructuration et d’assainissement des entreprises publiques. Une opération qui a rompu avec celles qui l’ont précédé dans la mesure où n’était pas assise sur le recours aux fonds publics ni à l’intervention du Trésor public. Le même responsable a ainsi indiqué que l’assainissement s’est appuyé sur la restructuration des dettes de ces entités auprès des banques, sur la conversion de leurs activités et sur l’adaptation aux besoins du marché.  Hocine Bendif a ainsi indiqué que ces solutions ont permis « la redynamisation de plus de 10 entreprises publiques et la programmation de 19 autres à relancer d’ici la fin de l’année en cours, en plus de la redynamisation du reste des entreprises durant les deux années à venir, 2023 et 2024 ». Il a rappelé que « ce programme concerne 51 sociétés ».   

Il a dans ce sens mis en avant le sursaut que connaît le secteur public, en termes de production et de chiffre d’affaires. Il a ainsi fait état d’une « hausse de la production et du chiffre d’affaires des entreprises du secteur industriel public durant les six premiers mois de cette année. Le responsable du ministère de l’Industrie a noté que « ces indicateurs positifs étaient le résultat de la révision du mode de fonctionnement des groupes industriels  relevant du secteur public ». Selon Hocine Bendif, «cette hausse du chiffre d’affaires et de la production dans le secteur industriel public est significativeétant donné que le chiffre d’affaire réalisé a augmenté de 9,3% comparativement au bilan de la même période de l’année passée». La même source a appelé «les autorités supérieures du pays à protéger le produit national», notant «la conclusion de plusieurs accords visant à valoriser le produit national des compétences des institutions publiques dans divers domaines». En réponse à la question des entraves qui entravent le fonctionnement efficace du secteur industriel, l’Invité de la Radio a fait état «d’obstacles administratifs», annonçant en revanche «le développement d’une plateforme d’investissement numérique et qui permettra d’attirer les investisseurs en Algérie de manière plus transparente». Concernant la promotion du partenariat entre les secteurs public et privé, il a indiqué qu’il «sera renforcé après la finalisation des textes réglementaires de la loi sur l’investissement».

Amar Malki

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