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Dr.Lyes Akhamoukh, membre du Comité de suivi de la pandémie de covi-19 : « On s’achemine vers la fin du covid-19 »

Le monde d’aujourd’hui est sérieusement sous la menace permanente des pandémies, de toutes natures. La Covid 19 est, certes derrière nous, d’autres non moins virulentes guettent l’Humanité, notamment à la faveur des chamboulements climatiques relevés un peu partout dans le monde.  C’est dans ce contexte que le chef de service des maladies infectieuses à l’hôpital de Tamanrasset et membre du Comité scientifique de suivi de la pandémie du Covid-19, le Dr Lyes Akhamoukh a plaidé pour «l’installation de centres de référence régionaux, pour renforcer la prévention et lutter efficacement contre les maladies infectieuses». Invité à s’exprimer sur les ondes de la Radio algérienne, le Dr Akhamoukh a indiqué que «la la vigilance doit être de mise», même si l’Algérie a éradiqué plusieurs maladies. «Il ne faut jamais baisser la garde contre ces maladies émergentes ou réémergentes, parce que même les maladies qualifiées de moyenâgeuses peuvent revenir à n’importe quel moment», a-t-il mis en garde. Il s’agit, selon l’Invité de la Radio, du paludisme, particulièrement avec l’installation du moustique tigre.  Pour le chef de service des maladies infectieuses, l’installation des Centres de référence régionaux « permet de s’adapter aux spécificités régionales et se préparer à d’éventuelles épidémies, d’autant plus que l’Algérie est un pays continent. Et de poursuivre : «il existe des maladies qu’on ne voit qu’au nord du pays, comme la fièvre boutonneuse méditerranéenne, alors que d’autres infections apparaissent plutôt dans Sud». Abordant la question liée à l’évolution du coronavirus qui a ébranlé tous les pays du monde, le Dr Akhamoukh affirme que «de nombreux indices montrent qu’on s’achemine vers la fin de la pandémie du Covid19», précisant qu’«en finir avec la pandémie ne signifie pas la disparition du virus». «Ce dernier pourrait nous surprendre les prochaines années et «il faut s’attendre à l’apparition d’autres variants et sous-variants dans les prochains mois», a-t-il encore une fois mis en garde.

Salim Abdenour

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