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Rassemblement arabe et cause palestinienne : Les experts saluent les réalisations du Sommet arabe

Le 31e Sommet arabe qui a pris fin mercredi à Alger en réussissant à rassembler un consensus total, sans qu’aucune réserve ne soit soulevée, continue de susciter les réactions à travers le monde arabe, lesquelles ont salué la « Déclaration d’Alger », de même qu’elles ont salué une nouvelle grande réalisation de la diplomatie algérienne. Dans ce sens, le président du Centre de l’arabité des études stratégiques de Bagdad, Yacine Djebbar El Dlimi a affirmé, hier dans une déclaration à l’APS que le sommet a « remporté un succès sur tous les plans », de même qu’il a été un miroir de  » la diplomatie algérienne sereine et de sa capacité à rapprocher les points de vue, sous la conduite judicieuse du président de la République, M. Abdelmadjid Tebboune ».

L’analyste politique irakiena relevé la large participation arabe au Conseil de la Ligue arabe dans sa 31e session, indiquant que la signification principale du Sommet consiste à  » faire prévaloir le dialogue et à prévenir les différends arabes ».Estimant que l’Algérie a été en mesure de tenir le sommet sous le slogan du rassemblement des rangs arabes, d’autant qu’il intervenait dans « le contexte de conjoncture mondiale troublée impactant le monde arabe sur les plans, politique, économique et sécuritaire », M. Al Dilmi a mis l’accent sur « la nécessité de la complémentarité interarabe, à l’effet de relever les défis, avec une vision arabe unifiée sur les plans politique, économique et sécuritaire ».Pour l’expert irakien, le triangulaire du défis politique, économique et sécuritaire exige le rassemblement des rangs arabes, leur réunification et l’intensification des efforts entre les Etats membres et c’est ce qui est issu de « la Déclaration d’Alger ».

De son côté, l’enseignant en sciences politiques et relations internationales, Idriss Attia, a affirmé que le 31e sommet arabe »traduisait directement les neuf clauses liées à la Déclaration d’Alger, signée le 13 octobre dernier entre les factions palestiniennes, en ce sens que les dirigeants arabes ont souligné leur attachement envers la cause palestinienne et sa redynamisation sur les plans arabe et mondial ».Il a également tenu à rappeler que le discours du Président de la République, M. Abdelmadjid Tebboune, évoqué dans la Déclaration d’Alger sanctionnant les travaux du sommet, se voulait un soutien à la candidature de la Palestine pour devenir un membre à part entière aux Nations Unies.Pour le chercheur, la Déclaration d’Alger « a mis l’accent sur les engagements des pays arabes à l’initiative de paix, présentée en 2002, avec l’entité sioniste expansionniste qui l’a niée en rejetant la solution à deux Etats et les bases de la paix et de l’ensemble des propositions et des mécanismes mis en places par les pays arabes en vue de régler la question palestinienne ».M. Attia a souligné, dans ce contexte, que « le sommet a créé un nouveau départ pour l’action arabe commune », saluant les conclusions de ce rendez-vous qui « contribueront à l’unification des rangs arabes et au soutien des efforts déployés dans le but d’accompagner les frères palestiniens dans la mise en œuvre des décisions prévues dans la Déclaration ».S’agissant de la coopération arabo-africaine, l’universitaire a précisé que les relations « doivent être renforcées entre le Monde arabe et le continent africain, afin de fixer des objectifs communs basés sur la non-reconnaissance de l’entité sioniste et le rejet de la normalisation au niveau africain », en sus du vote des pays africains en faveur des causes arabes, notamment palestinienne, outre le renforcement des liens de coopération dans divers domaines et le développement des mécanismes d’action et de règlement des conflits ».

Chokri Hafed

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