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Les études préliminaires du la route Tindouf-Zouérate lancées : Stimuler les échanges entre le Maghreb et le Sahel

La route devant relier Tindouf à la ville mauritanienne de Zouérate s’inscrit dans le cadre d’un maillage routier qui doit permettre de relier les pays du Maghreb à ceux du Sahel.

C’est ce qu’a souligné mardi le ministre des Travaux publics, de l’Hydraulique et des Infrastructures de base, Lakhdar Rakhroukh, au terme des travaux de la 1ere session du Comité conjoint algéro-mauritanien pour la réalisation de la route Tindouf-ZouérateDans une déclaration à la presse, le ministre a souligné que « les études préliminaires et exhaustives de ce projet devant être réalisé sur une longueur de 773 Km de la frontière algéro-mauritanienne vers la ville de Zouérate, seront lancées dans les prochains jours », soulignant « l’importance stratégique » de cette infrastructure dans la promotion des échanges économiques entre les deux pays, mais aussi entre la Libye, la Tunisie et l’Algérie d’une part et les pays du Sahel d’autre part.Les travaux de la réunion du Comité conjoint ont été coprésidés par M. Rekhroukh et le ministre mauritanien de l’Equipement et des Transports, Nani Ould Chrougha.Le ministre a affirmé que la réunion du Comité a examiné les facilités, notamment administratives, douanières et techniques nécessaires au lancement des études relatives à ce projet vital, afin de respecter des délais de réalisation. Il a soutenu que le premier tronçon du projet qui se trouve sur le  territoire national (Tindouf-frontières mauritaniennes 75km) a été réalisé, tandis que les travaux sont actuellement en cours pour la réalisation de deux postes frontaliers sur les territoires des deux pays, et dont le parachèvement des travaux est prévu début 2023. »Le projet de cette route est d’une grande portée économique et sociale à l’échelle régionale et continentale », car il constitue un couloir international de transit eu égard à la position géostratégique de l’Algérie et de la Mauritanie étant deux points de transit entre l’Europe, le Maghreb et l’Afrique, en sus de favoriser la circulation des personnes et des marchandises pour « la promotion de l’exportation de la production nationale vers les pays africains et la relance de l’économie de la région toute entière », a poursuivi M. Rekhroukh.

R.N.

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