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Burkina-Faso : Le départ des militaires français à l’étude

La présence militaire française au Burkina Faso risque de se terminer en février, si Paris ne s’entend pas avec les autorités burkinabè, affirme Le Monde. Cette information intervient à un moment où le sentiment antifrançais s’est accru au Burkina Faso. Entre Ouagadougou et Paris le courant ne passe pas également. Mi-décembre, les autorités burkinabés ont procédé à l’expulsion de deux citoyens français accusés « d’activité d’espionnage ». Début janvier, les autorités de la transition ont demandé à la France de rappeler son ambassadeur accrédité dans le pays, Luc Hallade. Le quotidien constate ainsi que le départ des forces spéciales françaises, présentes depuis 2011, « est plus que jamais à l’étude ». Cependant, le cabinet du ministre français des Armées Sébastien Lecornu, assure que le départ « n’est pas acté ». D’après le journal, Paris est toujours en attente de réponse des autorités du pays concernant la présence des forces spéciales françaises dans une base aérienne à Ouagadougou. Fin novembre, l’ambassadeur de France au Burkina Faso, Luc Hallade, avait transmis aux autorités du pays des propositions de « reformatage et de nouvelles modalités de coopération ». Les effectifs français –autour de 400 personnes– « resteront ici tant que les autorités [du Burkina, ndlr] le souhaiteront, mais sous un format adapté, plus restreint, certainement avec une plus grande implication avec les forces spéciales burkinabè », avait alors déclaré le diplomate. Le Monde avance quant à lui que le retrait ou le redimensionnement de ces forces « serait lié aux discussions autour de la future loi de programmation militaire et à une nouvelle feuille de route pour l’Afrique, pilotée à l’Élysée ».

K.L. et agences

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