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Saïdal : L’unité matières premières relancée d’ici au mois de mars

Production d’insuline, relance de l’unité de production de matière première et déploiement à l’export. Le plan de développement du groupe pharmaceutique public Saïdal est chargé. Il faut dite que le nouveau ministre de l’Industrie pharmaceutique, qui a occupé les fonctions de P-DG de Saïdal, par le passé attend beaucoup du groupe public lequel doit retrouver sa place de principal fournisseur du marché en médicaments, relancer certaines unités du groupe qui en faisaient une entreprise d’avant-garde en matière de production de médicaments, et qui ont été fermées pour des raisons qui restent encore incompréhensibles, et de se redéployer sur les marchés à l’export notamment en Afrique.

Dans ce contexte, l’actuelle P-DG de Saidal, Fatoum Akacem, a profité de son audition par la commission des affaires économiques, de l’industrie, du commerce et de la planification de l’Assemblée populaire nationale (APN) pour faire part des principaux objectifs du groupe en 2023.  Elle annoncera ainsi le lancement de nouvelles structures ainsi que la relance de divers projets et unités stratégiques du groupe public. Elle a, dans ce sens, indiqué qu’il sera procédé à la relance de l’usine de Médéa, destinée à la production de matière première, qui était à l’arrêt pendant 15 ans. Cette unité sera relancée d’ici « deux à trois mois », a-t-elle précisé.Durant le premier trimestre de cette année, la production d’insuline débutera également au niveau de l’usine Saïdal de Constantine.Par ailleurs, cette année verra le lancement de la production d’anticancéreux en mode « full-process », a annoncé la même responsable.Autre axe de la stratégie de Saïdal pour 2023, selon la PDG du groupe, est le partenariat visant la production de nouveaux produits tels que les bio-similaires qui « seront produits au niveau de l’unité Constantine 2 durant cette année ».Par ailleurs, la PDG de Saïdal a annoncé devant la commission de l’APN qu’il sera procédé « dans moins d’un mois », pour le compte du laboratoire public, du lancement du premier centre de bioéquivalence en Algérie, ajoutant que d’autres projets seront (re)lancés en 2023.Selon elle, « Saïdal étant une entreprise citoyenne, œuvre non seulement à mettre à disposition des citoyens les produits pharmaceutiques, même ceux qui n’ont pas une forte valeur ajoutée, mais aussi elle se doit d’être présente sur le marché national au niveau des produits très demandés pour réduire la facture d’importations ».

Au-delà de la couverture des besoins du marché local du médicament, le groupe Saidal fera de 2023, l’année du déploiement à l’export avec l’objectif de réaliser 5% de son chiffre d’affaires à l’export.  « Nous visons à terme à réaliser un niveau d’exportation équivalent à près de 5 % du chiffre d’affaires de Saïdal », a déclaré Mme Akacem lors de son audition

Cet objectif, a-t-elle soutenu, pourra être atteint, notamment au vu de « la grande capacité de production du Groupe » qui lui permettra de couvrir le marché national et d’exporter. Pour atteindre ces objectifs la première responsable du groupe pharmaceutique a précisé que l’année 2023 est celle de l’homologation des médicamentsSaidal au niveau de plusieurs pays africains et arabes dans une première phase, avant de mettre en place « un réel processus d’export » à partir de l’année suivante.

Hocine Fadheli

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