DébatsLa Chronique

Tiri ourouh le centre 

Les parlementaires reçoivent, ce matin, une panoplie de ministres. En plus du thé, et quelques « moukassirates » histoire de mettre à l’aise les membres du gouvernement, les députés promettent de ne poser aucune question orale fâcheuse. La bienséance veut qu’on ne mette pas dans l’embarras son hôte. Ça rentre dans la culture du « ikram eddhaif ». D’ailleurs Madame Azouar, la ministre chargée des relations avec le Parlement, n’a même pas été obligée de lancer sa fameuse phrase « ministreuse », « ma ranach m’lah ». Les choses vont bien dans le meilleur des mondes et les représentants du peuple n’auront même pas à lever… le petit doigt. Ils rassurent et assurent que ces questions orales ne viendront jamais perturber la morale et que n’est pas « spécifique » qui veut. J’entends d’ici le « ouf » de soulagement des ministres appelés à raconter leurs prouesses ! Pour eux, ce test des 35 questions orales, c’est comme le match d’hier de l’équipe nationale des locaux face au Niger, « tiri ourouh le centre » ! Et puis à l’oral tout le monde est fort, c’est l’écrit qui pose un problème comme dans un concours ou à l’examen de fin de cycle où pour le réussir, il faut beaucoup de génie dans la confection des « h’rouz ».

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