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Palestine occupée : Appels à la fin des restrictions sionistes sur les prisonniers palestiniens

Des responsables et des militants des droits de l’homme en Palestine ont appelé les hautes parties à la Quatrième Convention de Genève à tenir « une réunion urgente » pour protéger les prisonniers palestiniens face aux restrictions sionistes visant à les harceler. Les responsables palestiniens et militants des droits de l’homme se sont exprimés lors d’une conférence de presse à Ramallah, dimanche, sur « l’évolution de la question des prisonniers et l’escalade des violations contre eux et leurs familles ». Lors de la conférence, le gouvernement palestinien, par la voix de son porte-parole, Ibrahim Melhm, a appelé « les hautes parties à la Quatrième Convention de Genève à tenir une réunion urgente pour protéger les prisonniers, respecter les conventions internationales et mettre fin à la politique de détention administrative ». Le gouvernement a également appelé à « obliger l’occupation à ne pas empêcher les visites des familles aux détenus, à cesser de détenir les corps des martyrs et à appliquer les normes internationales aux prisonniers conformément à la IVe Convention de Genève ». Il a également appelé l’Assemblée générale de l’ONU à « convoquer une session extraordinaire pour adopter une résolution tenant (l’occupation) légalement et pénalement responsable de la politique de négligence médicale et du meurtre de nos prisonniers » et à exiger la libération des « prisonniers malades, des femmes et des enfants ». Pour sa part, Wasel Abu Youssef, membre du Comité exécutif de l’Organisation de libération de la Palestine, a reproché à la Cour pénale internationale de « se soustraire à ses responsabilités pour poursuivre l’occupation pour ses crimes ». Les détenus palestiniens dans les prisons d’occupation ont entamé, mercredi, des actions de « désobéissance » en réponse aux mesures sionistes visant à les harceler. Fin janvier dernier, le nombre de détenus palestiniens dans les prisons d’occupation atteignait environ 4780, dont 29 femmes et quelque 160 mineurs, selon les institutions en charge du dossier des prisonniers.

APS

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