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Laid Rebigua, ministre des Moudjahidine et des Ayants-droit :  « Nous allons de l’avant pour protéger la Patrie et ses fondements »

Le ministre des Moudjahidine et des Ayants-droit, Laïd Rebiga a affirmé, hier à à l’ouverture d’une conférence sur « Le rôle des avocats durant la Guerre de libération nationale », que la Nation algérienne « continue à aller de l’avant pour protéger la Patrie dont les fondements ont été jetés par nos ancêtres sur les valeurs de la défense de la justice et des opprimés ». Le ministre a, dans ce sens, cité des passages du discours du président de la République, M. Abdelmadjid Tebboune à l’occasion de la journée nationale du chahid où il a renouvelé « notre fidélité au serment fait aux chouhada, sur la voie du sacrifice et du don de soi, pour que notre chère Patrie vive digne et souveraine ». Rebigua a également souligné que que l’Algérie était fière de ses vaillants chouhada qui avaient pour devise le sacrifice et le don de soi pour la patrie « en vue de protéger la dignité humaine et préserver la souveraineté nationale », affirmant qu’il s’agit là d’acquis se voulant « le ciment de la Mémoire nationale pour la préserver des ennemis ». M. Rebiga a évoqué également l’anniversaire de la journée de la Victoire qu’il a qualifiée de date charnière dans l’histoire de la nation qui « renforce notre sentiment de fierté d’appartenir à cette terre pure notamment auprès des jeunes pour attiser leur patriotisme et les encourager à adhérer au projet du renouveau et à contribuer au parachèvement de la bataille d’édification ». Le ministre a salué, à cette occasion, « le rôle pionnier des avocats algériens pour ne citer que Ali Boumendjel, Amar Bentoumi, Bouzida Arezki et tant d’autres », relevant que cette frange, affectée par « les injustices et le racisme du colonialisme envers le peuple algérien, s’est engagée dans la cause nationale pour l’indépendance du pays partant des principes de la déclaration du Premier Novembre ». Les avocats ont été durant la Guerre de libération une arme de pointe et un trait d’union entre les moudjahidine dans les prisons, les montagnes et les villes. Outre leurs tâches dans les tribunaux et leurs rencontres avec les prisonniers, ils ont contribué à l’internationalisation de la cause algérienne dans les fora internationaux pour réaliser l’autodétermination. De leur côté, les participants ont salué, lors de cette rencontre, le rôle des avocats lors de la période coloniale. Le bâtonnier d’Alger, Mohamed Baghdadi, a rappelé les propos du Premier ministre français, Michel Dupré, qui a indiqué que « les avocats du FLN étaient plus dangereux qu’un bataillon militaire ».

Chokri Hafed

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