Économie

Tensions sur le marché des produits de base : Le ministère du Commerce incrimine les pratiques spéculatives

À la veille de la disponibilité des produits alimentaires sur le marché est plus que jamais au cœur de l’actualité. Et comme chaque année, des tensions se font sentir sur certains produits de base, à l’image de l’huile de table. À ce propos, le Directeur général de la régulation et l’organisation des marchés au ministère du Commerce, Sami Koli a estimé que le manque de certaines denrées alimentaires de large consommation, notamment l’huile de table, le lait et la semoule, à l’approche de Ramadhan, est lié aux phénomènes spéculatifs d’autant plus que la production couvre largement la demande. Intervenant sur les ondes de la Radio algérienne, le responsable du ministère du Commerce a fait savoir que les chiffres provenant des offices publics et des producteurs font état que les stocks de ces produits suffisent pour répondre à la demande. Enchainant dans le même ordre d’idées,  M. Kolli  affirme que d’importantes quantités d’huile, de semoule de lait seront injectées dans le marché en prévision du mois de Ramadhan. Il estime aussi que la non-disponibilité régulière de ces denrées alimentaires est liée à plusieurs facteurs particulièrement  les pratiques spéculatives qui sont fortement réprimés par la loi. «  De janvier à février, nous avons constaté 36 infractions avec l’établissement de 36 PV » liées à la spéculation, dit-il en précisant que « l’huile et la semoule sont en tête des produits concernés par ces pratiques spéculatives ». Plus globalement et concernant les infractions commerciales en général, l’intervenant a indiqué que plus de 43.000 infractions commerciales ont été enregistrées entre janvier et mars 2023 par les services de contrôle et de répression de la fraude. Le Directeur général de la régulation et l’organisation des marchés au ministère du Commerce a fait état de « 345.000  interventions effectuées, ayant permis de constater 43.963 infractions ». Cela démontre, ajoute -t-il, les l’effort déployer sur le terrain par nos agents de contrôle et de répression de la fraude. Concernant les pratiques commerciales et surtout le défaut d’affichage des prix et le défaut des factures Sami Kolli, affirme que « 187 027 interventions ont été enregistrées,  durant cette même période,  d’une valeur  financière de 361 millions de dinars ».

Chokri Hafed

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