Économie

158 projets d’investissement inscrits via la plateforme numérique de l’investisseur

Le directeur général de l’Agence algérienne de promotion de l’investissement (AAPI), Omar Rekkache, a indiqué hier en marge d’un atelier sur « les mécanismes de renforcement et de facilitation des procédures de demande de documents et d’autorisations nécessaires à la réalisation des projets d’investissement à travers la plateforme numérique de l’investisseur que 38 projets d’investissements étrangers ont été recensés au niveau du Guichet unique des grands projets et des investissements étrangers, durant la période allant du 1er novembre au 31 mars derniers. Il a précisé dans ce sens que ces projets concernent différents secteurs, notamment l’industrie qui constitue 60% des projets. Le même responsable a également indiqué que 158 projets d’investissement ont été inscrits via la plateforme numérique de l’investisseur durant la même période. Et d’ajouter qu’il « y a plus de 500 autres projets à l’étude au niveau de la même plateforme ». Dans ce cadre, il a précisé qu’un travail est en cours pour réactiver l’interopérabilité des systèmes d’information, ajoutant qu’il ne suffit pas d’inscrire le projet via la plateforme numérique, l’investisseur doit obtenir les autorisations et les autres documents liés à la réalisation de son projet d’investissement. Il a également appelé à la nécessaire conjugaison des efforts pour la réussite du processus de numérisation des services en vue de faciliter les démarches d’investissement et l’accès à l’information et aux données, soulignant  que la plateforme numérique de l’investisseur est un « outil essentiel » pour l’amélioration du climat des affaires et la relance de la locomotive de la transformation numérique, au vu de son caractère opérationnel.

De son côté, la ministre de la Numérisation et des Statistiques, Meriem Benmouloud, a affirmé que la création de la plateforme numérique de l’investisseur et la mise en service du Guichet unique permettraient de « surmonter les obstacles liés à l’investissement et de réaliser un développement économique durable fondé sur la numérisation et la transparence ». Elle a expliqué, à cet égard, que son secteur était en phase d’actualisation du Référentiel national d’interopérabilité des systèmes d’information, en coordination avec tous les secteurs ministériels, rappelant que « l’Etat s’appuie sur cet outil stratégique pour promouvoir la croissance économique du pays ». Elle a en outre relevé la nécessité de développer les systèmes d’information de tous les organismes concernés par le processus d’investissement, en général, et de développer la plateforme numérique de l’investisseur, en particulier, en veillant à associer les instances en charge du paiement électronique et de la signature électronique, qui sont deux mécanismes essentiels pour la matérialisation de l’économie numérique.

H.Fadheli

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