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Afin de sensibiliser à la culture de la route : La sécurité routière intègre les programmes scolaires

La propagation des comportements dangereux qui a induit une multiplication des accidents de la circulation sur les routes impose une action pour implémenter la culture routière au sein de la société. Une action qui passe d’abord par l’école. Dans ce contexte, la sensibilisation à la sécurité routière sera intégrée aux programmes scolaires. Fatima Khellaf, représentante de la Délégation nationale de la prévention routière, a annoncé lundi sur les ondes de la Radio algérienne l’introduction d’une nouvelle discipline relative à la culture routière, dans les programmes des trois paliers scolaires. L’objectif est de contribuer à la promotion de la culture de la sécurité routière dans les établissements scolaires pour inculquer aux enfants les notions du code de la route, a-t-elle expliqué lors de son intervention.

Pour cela, et du point de vue législatif, la même responsable a évoqué la dernière loi portant intégration dans l’éducation des notions sur la sécurité routière dans les établissements  scolaires, précisant que le décret exécutif N° 23/93, daté du 5 mars 2023, relatif à l’apprentissage des lois et code de la route au niveau des trois paliers de l’éducation a pour objectif d’« inculquer aux générations futures cette culture routière et le respect de l’environnement». « Le phénomène des accidents de la circulation est étroitement lié au phénomène comportemental et à des actions des usagers de la route, en tant que conducteurs ou piétons », a-t-elle expliqué, d’où la nécessité d’orienter la sensibilisation vers « l’élève qui a une grande capacité d’assimilation ». Selon elle, et en dépit des mesures prises, jusque-là, pour remédier à ce phénomène, rien ne se règle dans l’équation de la sécurité routière sans l’implication du citoyen. « C’est cet utilisateur qui fait la différence, de réduire les chiffres en respectant le code de la route, ne serait-ce que d’éviter les accidents de circulation corporels », insiste-t-elle. Pour rappel, le Conseil national économique, social et environnemental a récemment indiqué, en se référant au bilan de la Gendarmerie nationale qu’en 2021, plus de 2.600 personnes ont trouvé la mort et 11.479 autres ont été blessées dans 7.186 accidents de la circulation. Le document fait état d’une moyenne de 4.000 morts enregistrés chaque année sur les routes, entrainant des pertes financières équivalant à 100 milliards de dinars. Des accidents qui sont notamment imputables au comportement des usagers de la route. Ainsi, le facteur humain est la cause de 96% des accidents note le CNESE, suivi de l’état des véhicules (1,93 %) et l’environnement.

C.Hafed

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