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Autorité nationale indépendante des élections : Charfi insiste sur la transparence des processus électoraux

Le président de l’Autorité nationale indépendante des élections, Mohamed Charfi, a appelé hier à convergence des efforts de tous les acteurs pour garantir l’intégrité et la transparence des élections.

La transparence des élections a été hier au cœur d’un colloque organisé par l’Autorité nationale indépendante des élections. L’occasion pour le président de cette instance de souligner l’importance de la transparence des élections dans la consolidation de la stabilité de la Nation. Mohamed Charfi a ainsi souligné que les processus électoraux sont « un axe fondamental pour la protection et la stabilité de la nation », mettant en évidence que la protection de l’individu contre les influences extérieures « dépend de la protection de sa liberté et de ses choix ». Charfi qui a annoncé que l’Anie « élabore actuellement un programme intensif en coordination avec les institutions concernées pour sensibiliser la jeune génération et la protéger des influences négatives », a appelé  à la « convergence des efforts de tous les acteurs pour garantir l’intégrité et la transparence des élections en renforçant la conscience citoyenne et en permettant à chaque individu d’exercer son devoir électoral en toute liberté et dans des conditions saines ». Il a également explique l’organisation de ce colloque par l’ANIE  s’inscrit dans « une démarche visant à concrétiser et consolider la démocratie et à promouvoir la vie politique participative », ajoutant que « les enjeux actuels ne se limitent pas seulement à l’organisation démocratique, mais aussi aux nouveaux facteurs introduits dans la question électorale et à leurs impacts sur la liberté de choix des individus, tels qu’observés à travers les réseaux sociaux ».

De son côté, Fatiha Benabbou, membre de la Cour constitutionnelle, a mis en avant le rôle de l’Autorité nationale indépendante des élections dans « la garantie du processus électoral en veillant à la tenue d’élections libres et transparentes ». Elle a également affirmé que cette institution est « habilitée à exercer ses fonctions de supervision des élections en toute liberté et intégrité, préservant ainsi les choix du peuple garantis par la Constitution ». Dans le même contexte, la présidente de la Haute Autorité de transparence, de prévention et de lutte contre la corruption, Salima Mestari, a souligné que la lutte contre la corruption « nécessite la transparence à toutes les étapes du processus électoral en créant un environnement où l’information est accessible au public », ajoutant que cela nécessite que les institutions chargées de la supervision des élections soient « financièrement et matériellement indépendantes ». Elle a également souligné l’importance de « garantir la neutralité de l’administration et d’adopter des mécanismes de recours administratif et judiciaire, ainsi qu’un système de contrôle administratif, tout en activant la numérisation en tant que solution plus efficace et unique pour éradiquer les foyers de corruption ». De son côté, le président de l’Autorité nationale de protection des données personnelles, Lotfi Boudjemaa, a abordé les « garanties légales de protection des données personnelles des électeurs et des candidats », considérant que la protection du droit à la vie privée « est devenue plus importante parallèlement au développement technologique et à l’ouverture sur le monde ».

Chokri Hafed

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