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Journée nationale de la diplomatie : Des positions immuables de soutien aux causes justes

Le ministère des Affaire étrangères et de la Communauté nationale à l’étranger a célébré, dimanche à Alger, la Journée nationale de la Diplomatie algérienne, qui coïncide avec la date de l’adhésion de l’Algérie à l’Organisation des Nations unies (ONU), le 8 octobre 1962, sous le thème: « Positions immuables de soutien aux causes justes ».

A l’occasion, le ministre des Affaires étrangères et de la Communauté nationale à l’étranger, M. Ahmed Attaf, a indiqué dans une occasion prononcée lors des festivités que la célébration de la Journée nationale de la Diplomatie algérienne, « coïncide avec une date mémorable pour tout Algérien, celle de l’adhésion de l’Algérie à l’ONU en tant qu’Etat membre à part entière, et en tant qu’Etat souverain, qui a recouvré son indépendance et sa souveraineté, suite à d’immenses sacrifices gravés en lettres d’or sur le registre de l’Histoire de l’humanité ». Il a indiqué, dans ce sens, que cette étape historique, qui a imposé le retour de l’Algérie sur la scène internationale « au terme d’une ténébreuse nuit coloniale, avait marqué aussi le début l’engagement que notre pays a contracté lors de son adhésion à cette organisation internationale. Cet engagement consiste à contribuer activement à la promotion des valeurs, des principes et des objectifs pour lesquels l’ONU a été créée, pour instaurer la sécurité, la stabilité et réaliser le développement et le bien-être pour tous, sans exclusion ni discrimination aucune ». « La diplomatie algérienne est reconnue pour les contributions réelles qu’elle a apportées dans des conditions cruciales et à des étapes décisives de l’histoire de notre organisation onusienne, ainsi que dans le parcours de réalisation des objectifs communs de la Communauté internationale tels que stipulés dans la Charte des Nations Unies. Ces contributions ont soutenu le mouvement de libération et le droit des peuples colonisés à l’autodétermination pour le recouvrement de leur indépendance », a-t-il souligné. Affirmant que ces contributions avaient également soutenu le droit des pays du tiers monde à réaliser le développement économique, tout comme les autres pays du monde, le ministre a indiqué qu’elles avaient, en outre, révélé les lacunes de l’ordre international et mis en avant le besoin d’un nouvel ordre mondial basé sur le respect mutuel, l’égalité souveraine et l’interdépendance équitable. « Ces contributions, poursuit-il, ont également appelé à la création d’un ordre économique mondial garantissant le droit de tous à un développement économique et à un progrès social, tout en plaçant l’Algérie dans une position particulière en tant que médiateur international pour mettre fin aux crises et résoudre les conflits et les différends par les voies pacifiques ».

R.N.

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