Économie

Énergie : Les cours du gaz montent

La situation actuelle en Palestine occupée a induit un impact sur les marchés énergétiques. Alors que les risques géopolitiques induits dans ce cadre ont momentanément poussé les prix du pétrole vers le haut début de semaine, avant de reculer, ce sont les marchés gaziers qui réagissent. Ainsi, le cours du gaz européen a atteint mercredi son plus haut niveau en plus de six mois.  Vers 12H30 GMT, le contrat à terme du TTF néerlandais, considéré comme la référence européenne, évoluait à 48,30 euros le mégawattheure (MWh), en repli d’environ 2%, peu après avoir touché 50 euros le MWh, son plus haut prix depuis début avril. Les prix du gaz européen ont augmenté de plus de 26% depuis la clôture de vendredi dernier, « en raison des menaces sur l’approvisionnement, de l’augmentation du risque géopolitique et d’un temps plus froid », expliquent les analystes de DNB.

En plus de la situation en Palestine occupée, le marché a été affecté par l’annonce de la Finlande disant « soupçonner qu’une intervention extérieure était à l’origine de la fuite sur le gazoduc connecté à l’Estonie ». Par ailleurs, les travailleurs des installations de gaz naturel liquéfié (GNL) de Chevron en Australie ont annoncé qu’ils reprendraient les grèves à partir du 19 octobre « si une seule recommandation (de la Fair Work Commission, l’organisme national d’arbitrage en matière de relations du travail, ndlr) n’était pas incorporée dans son intégralité dans nos accords d’entreprise, ou si l’un des termes du projet d’accord d’entreprise manquait de clarté », a affirmé mardi l’Alliance Offshore.

Côté pétrole, les cours se repliaient mercredi, les investisseurs se montrant prudents vis-à-vis de la situation au Proche-Orient.

Le baril de Brent de la mer du Nord, pour livraison en décembre, perdait 0,92% à 86,84 dollars. Son équivalent américain, le baril de West Texas Intermediate (WTI), pour livraison en novembre, baissait de 0,99% à 85,12 dollars.

Après avoir bondi de plus de 5% lundi, le WTI et le Brent reculaient depuis mardi, « les craintes d’une perturbation soudaine et inattendue de l’offre ayant été écartées pour l’instant », tandis que les craintes de ralentissement de l’économie mondiale et donc de la demande d’or noir reprenaient le dessus, souligne Tamas Varga, analyste chez PVM Energy.

R.E.

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