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Établissements solaires : Les députés appellent à mettre fin à la tutelle des APC

Les députés ont appelé hier à mettre fin à la tutelle des Assemblées populaires communales sur les établissements scolaires, notamment ceux situés dans les communes pauvres.

Les députés de la Commission de l’éducation, de l’enseignement supérieur, de la recherche scientifique et des affaires religieuses, de l’Assemblée populaire nationale ont appelé hier à mettre fin à la tutelle des Assemblées populaires communales sur les établissements scolaires, au regard des problèmes et difficultés rencontrées dans la gestion des écoles, et donc d’une prose en charge optimale de la scolarisation des élèves notamment dans les communes pauvres et zones enclavées. C’est lors d’une réunion tenue hier au siège de l’APN et qui a permis d’audition des représentants de trois syndicats de l’éducation nationale, au cours de laquelle plusieurs problématiques liées aux conditions de scolarisation des élèves et les conditions socioprofessionnelles des enseignants que les élus ont souligné certaines problématiques et émis certaines recommandations. Si les députés ont appelé à prendre en charge certaines priorités sur le plan pédagogique et notamment la progression des cursus de formation, ils ont appelé à la valorisation du rôle des syndicats en tant que partenaire des législateurs et  souligné l’importance de les impliquer dans l’élaboration des textes juridiques, de même qu’ils ont souligné les efforts pour améliorer les conditions professionnelles et de vie des enseignants, les membres de la commission ont la fin de la tutelle sur les institutions éducatives des municipalités qui ne contribuent pas à leur encadrement, en particulier les municipalités défavorisées. Il faut dire qu’à chaque rentrée scolaire, les problématiques liées aux cantines scolaires, au transport des élèves, ainsi qu’au chauffage dans les salles de cours sont soulevées, notamment en ce qui concerne les communes défavorisées. Dans ce contexte, le président de la République a décidé, lors du premier conseil des ministres de la rentrée en septembre a ordonné d’exonérer les communes pauvres des charges et des coûts liés à la gestion des écoles primaires, qui seront assurés par l’Etat. Il a également ordonné l’accélération de la mise en place d’un office national des cantines scolaires qui sera exclusivement responsable du processus de restauration au sein des écoles.

Notons que lors de l’audition les syndicalistes de la Fédération nationale des travailleurs de l’éducation, de l’Union nationale des travailleurs de l’éducation et de la formation, ainsi que du Conseil national autonome des enseignants du secteur ternaire de l’éducation ont soulevé diverses problématiques liées  à la densité des effectifs scolaires  (surcharge de certaines classes), la nécessité d’améliorer les conditions professionnelles et sociales des enseignants, conformément aux engagements du président de la République en la matière, la promulgation des statuts particuliers de l’éducation nationale et la réforme des œuvres sociales du secteur. Ils ont également appelé à « remédier aux erreurs de la numérisation qui ont entraîné le non-respect des mutations inter-wilayas des employés et le transfert entre les wilayas, ainsi que la perte des postes d’origine, à l’accélération de l’ouverture de nouvelles sections préparatoires pour accueillir un plus grand nombre d’élèves et enfin à garantir le transport scolaire aux élèves, améliorer les repas au niveau des scolaires et à assurer le chauffage dans les établissements éducatifs.

Samir Benisid

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