Actualité

Une conférence ministérielle internationale appelle à la fin de l’agression sioniste à Ghaza

Une conférence ministérielle organisée par le chef de la diplomatie norvégienne, Espen Barth Eide a appelé vendredi à la fin de l’agression sioniste contre Ghaza et à promouvoir la stabilité dans  la région. Des représentants du Qatar, de la Jordanie, de la Palestine et de la Turquie, ainsi que les ministres des Affaires étrangères du Danemark, de l’Islande, de la Suède, de la Belgique, des Pays-Bas et du Luxembourg y ont participé.   « Nous sommes tous conscients de la gravité de la situation » à Ghaza et « nous avons tous dit très clairement que cela devait cesser », a déclaré M. Eide dans un communiqué.   M. Eide a réitéré l’engagement de la Norvège à soutenir la Palestine après  l’agression. Depuis le début de l’agression, son pays a augmenté son aide à la Palestine de près de 800 millions de couronnes norvégiennes (76,5 millions de dollars).  

Malgré la multiplication des appels à la fin de l’agression et un cessez-le-feu immédiat à Ghaza, l’occupation israélienne continue de pilonner sans relâche l’enclave palestinienne et de bombarder la population civile. Selon les informations relayées hier par l’agence de presse Plaestinienne Wafa, des dizaines de personnes ont été tuées, dont des femmes et des enfants, et d’autres blessées, dans le bombardement d’une zone résidentielle, d’un camp de réfugiés palestiniens et d’une école gérée par l’ONU dans le nord, le sud et le centre de la bande de Ghaza, par l’armée d’occupation.  En plus des zones résidentielles et des habitations ciblées dans différentes zones de l’enclave, l’occupation a bombardé une école gérée par l’Office de secours et de travaux des Nations Unies pour les réfugiés de Palestine dans le Proche-Orient (UNRWA) où des personnes s’étaient réfugiées, faisant de nombreux morts et blessés, notamment des enfants et des femmes, a rapporté l’agence de presse. Un sniper a également tué de sang froid un jeune Palestinien à l’intérieur de sa maison dans le nord de Ghaza.

Entre temps, l’hôpital Kamal Adwan a été gravement touché par les pénuries d’eau et de nourriture suite à un siège de huit jours par les forces israéliennes, selon l’agence de presse palestinienne. L’armée israélienne a déjà détruit la partie sud de l’hôpital. Au moins 12 bébés sont toujours gardés dans les couveuses des hôpitaux sans soins de santé adéquats, rapporte la même source.

Les attaques quotidiennes des forces d’occupation israéliennes ont induit un lourd bilan de victimes civiles. Le ministère de la Santé palestinien a ainsi déclaré hier  que le nombre de Palestiniens tombés en martyrs s’est élevé à plus de 19 088 à Ghaza et en Cisjordanie occupée depuis le début de l’agression sioniste contre le peuple palestinien, le 7 octobre.

L’agression barbare lancée par l’armée sioniste contre la bande de Ghaza a causé la mort en martyrs de pas moins de 18 800 Palestiniens, dont 70% sont des femmes et des enfants, et blessé plus de 51 000 autres, en plus d’un grand nombre de civils qui sont toujours sous les décombres, affirme le ministère palestinien.Le département ajoute que plus de 300 membres du personnel du secteur de santé ont été tués, 86 journalistes et environ 35 membres du personnel de la Défense civile et 135 employés de l’Office de secours et de travaux des Nations unies pour les réfugiés de Palestine dans le Proche-Orient. Par ailleurs, ajoute le ministère, en Cisjordanie, y compris à El Qods, 288 Palestiniens sont tombés en martyrs et 3450 autres ont été blessés, dont au moins 535 enfants à la suite d’attaques commises par des colons.  

La pression monte sur Netanyahu

Le ministère de la Sante souligne aussi les risques que présentent le manque de vaccination qui peut avoir des conséquences sanitaires catastrophiques sur les enfants et entrainer la propagation de maladies, en particulier parmi les personnes déplacées.Il a souligné à ce propos avoir documenté 360 000 cas de maladies infectieuses, dont le nombre réel serait plus élevé. A ce propos le commissaire général de l’Office de secours et de travaux des Nations unies pour les réfugiés de Palestine (UNRWA), Philippe Lazzarini, a mis en garde contre une augmentation inquiétante et sans précédent de la famine dans la Bande de Ghaza.

La pression augmente cependant sur le gouvernement de l’occupation sioniste à mesure que l’ampleur de ses crimes sont dévoilés. Des crimes perpétrés aussi bien contre les Palestiniens que les otages israéliens eux-mêmes. Ainsi, les forces d’occupation ont reconnu hier avoir tué « par erreur » trois israéliens. Une « erreur » qui met à nu l’aveuglement de la violence sioniste dans la Bande de Ghaza et qui cible systématiquement les civils désarmés, mais provoque la colère des familles des otages qui exigent de Netanyahu un accord de cessez-le-feu et d’échange des prisonniers.

Hocine Fadheli

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *