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Les partis politiques ont investi le terrain ce week-end : Des appels au dialogue et au « partenariat » politique

Plusieurs formations politiques ont investi le terrain ce week-end alors que la conjoncture actuelle marquée par les défis politiques et sécuritaires sur le plan régional et international qui se font plus pressants alimentent les discours politiques et les appels au renforcement du front interne ainsi qu’à l’ouverture d’un dialogue politique.

C’est ainsi que le président du Mouvement de la Société pour la paix, Abdelali Hassani Cherif, a affirmé, vendredi depuis Tlemcen, a plaidé pour un partenariat politique. Lors de l’ouverture du séminaire de wilaya des structures et cadres de ce mouvement, le président du MSP a souligné que son parti a « lancé un projet majeur, qui consiste à parvenir à un partenariat politique, tel qu’établi par ceux qui se sont réunis lors de la déclaration du 1er novembre ». Il ajouté que « le Mouvement a une dimension nationale, qui œuvre au bénéfice de la nation et à sa renaissance et développement et se veut un modèle d’action politique démocratique et pacifique, fondé sur une vision qui sert l’Algérie ». Il plaide dans ce sens pour la coopération et le dialogue au service des intérêts de la Nation. Le MSP s’apprête-il en ce sens à lancer une initiative politique comme ce fut le cas du Mouvement El Bina et plus récemment du FFS ?

Sur un autre registre, et actualité oblige, Abdelali Hassani Cherif a réaffirmé le soutien de la classe politique algérienne, et plus particulière du MSP à la cause palestinienne.  Il a ainsi souligné que « le Mouvement de la Société pour la Paix soutient la cause palestinienne, depuis la fondation de ce mouvement, car c’est une question centrale et prioritaire « .

De son côté, le président du Front El-Moustakbal, Abdelaziz Belaid a appelé vendredi depuis Annaba au cours du Congrès régional des cadres et militants du parti des wilayas de l’Est du pays, dans le cadre des préparatifs au 3e Congrès national, les forces politiques nationales à « serrer les rangs et à se dresser contre toute menace visant la pérennité et la stabilité de l’Algérie ». Belaid a précisé que le Front El-Moustakbal qui a toujours œuvré pour renforcer le processus d’édification nationale et la préservation de la stabilité, se concentre actuellement sur « la nécessité d’unir » les visions des forces politiques dans le but de préserver la stabilité du pays. Pour la concrétisation de cette orientation stratégique dans l’action politique, le Front El-Moustakbal appelle, a ajouté M. Belaid, à « l’ouverture d’un dialogue national avec les forces politiques en vue de réunir, consolider le front intérieur et faire face à tout éventuel danger ». Le président du Front El-Moustakbal a dénoncé au cours de cette rencontre, l’agression sioniste brutale contre Ghaza, mettant en valeur la position stable et courageuse de l’Algérie vis à vis de la cause palestinienne,  avant d’observer une minute de silence en hommage aux martyrs de Ghaza.

Hier à M’slia, la présidente du parti Tadjamoue Amal El Djazaïr (TAJ), Fatima Zohra Zerouati, a appelé à investir davantage dans les jeunes pour une « Algérie forte ». Zerouati a considéré que « l’investissement dans les jeunes se fait à travers la confiance qu’on leur accorde et un encadrement qui les prémunit contre les idées destructives ».La présidente de TAJ a porté l’accent sur « l’impérative consolidation du front intérieur face aux transformations mondiales », estimant que ces transformations exigent de raffermir le front intérieur car, a-t-elle ajouté, l’Algérie « a besoin de tous ses enfants quelles que soient leurs orientations et appartenances ».

Les questions économiques n’ont pas été en reste. Au cours d’un workshop sur « la réalité de l’investissement et les défis qu’il impose » organisé hier à Bordj Bou-Arreridj, le secrétaire général du Rassemblement national démocratique (RND), Mustapha Yahi, a salué « les mesures prises par l’Algérie, permettant au pays de promouvoir et de renforcer l’investissement, s’agissant d’une priorité pour la construction d’une économie nationale solide et stable ». Selon le SG du RND, la position géographique de l’Algérie, ses ressources naturelles et son capital humain, lui permettent de « construire une économie nationale forte interagissant avec son environnement ».

Hocine Fadheli

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