Régions

Annaba : Une délégation parlementaire sur le terrain

Une mmission parlementaire d’information a été dépêchée par la commission de l’Habitat, de l’Equipement, de l’Hydraulique et de l’Aménagement du territoire de l’Assemblée populaire nationale à Annaba pour se pencher sur l’état du secteur de l’hydraulique dans la wilaya.

Après avoir été reçue par le wali d’Annaba, Abdelkader Djellaoui, au siège de la wilaya, les membres de la mmission, ont inspecté les chantiers des projets de la station d’épuration des eaux usée (STEP de Lallalik à El Bouni) et du barrage érecteur de Bouhdid (Annaba). La visite consiste notamment à surtout suivre le taux d’avancement des travaux au niveau de ces deux projets structurants. Au niveau de la station d’épuration des eaux usées de Lallalik, la délégation a constaté la cadence des travaux d’extension qui est à hauteur de 90%. L’équipement qui a, actuellement, une capacité de traitement de 35.000 mètres cube par jour, verra sa capacité augmenter pour atteindre les 100%, soit 83.000 mètres cubes par jour, après sa connexion avec les centres urbains d’El Bouni, El Hadjar et Sidi Amar. Pour une enveloppe financière de 400 milliards de centimes, cette STEP est la troisième du pays en termes de technologies et d’équipements avancés, permettant la réutilisation des eaux usées traitées dans les secteurs de l’agriculture et de l’industrie. À court terme, la capacité de traitement peut atteindre 50.000 mètres cubes par jour, suffisante pour irriguer 1.000 hectares de terres agricoles. Le complexe sidérurgique d’El Hadjar peut être approvisionné en 30.000 mètres cubes, à court terme. Rappelons que la réalisation de cette station d’épuration des eaux usées a été supervisée par un consortium d’entreprises chinoise et française, OTV France et CGC Chine. Elle traite les eaux usées des réseaux d’assainissement des communes d’Annaba, El Bouni et Sidi Amar, avant de les déverser dans L’oued Seybouse. Outre l’eau traitée fournie pour l’arrosage et le lavage des routes, l’argile résiduelle peut être utilisée comme engrais après séchage pour fertiliser les terres agricoles. Autre projet relevant du secteur de l’hydraulique inspecté par la délégation parlementaire, le barrage de rétention de Bouhdid. Un projet retenu au lendemain des inondations qui ont affecté la ville d’Annaba en 2019. Un projet dont l’objectif est est la protection de la ville contre les inondations et qui entre dans le cadre de la stratégie nationale visant la protection des villes des risques des inondations. Sur place, le wali d’Annaba a insisté auprès du responsable de l’entreprise de réalisation sur l’impératif nécessité de respecter les délais de livraison, en plus de l’accélération du rythme des travaux et d’adopter le système de 3×8. D’une capacité de 750.000 mètres cubes, ce projet est, rappelons-le, l’un des principaux projets structurants de la wilaya.

Sofia Chahine

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