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Complexe El Hadjar : 200 hectares de foncier à récupérer

Le président de la République a ordonné dimanche en Conseil des ministres, la récupération des actifs résiduels du complexe sidérurgique d’El-Hadjar afin de les orienter à l’investissement. Dans ce sens, le wali d’Annaba a installé hier une commission pour identifier ces actifs, alors 200 hectares de foncier résiduel sont susceptibles d’être récupérés.


Le wali d’Annaba, Abdelkader Djellaoui, a effectué hier une visite au complexe Sider El Hadjar, dans le cadre de l’application des instructions du président de la République a indiqué hier un communiqué de la wilaya. Accompagné du Président Directeur Général  (PDG) du Complexe Sider, du directeur de l’industrie, des domaines de publics, du Cadastre, de l’urbanisme, de l’énergie et des travaux publics, le chef de l’exécutif local a pris connaissance de tous les détails et informations nécessaires sur l’ensemble des actifs fonciers relevant de la propriété du complexe sidérurgique, a ajouté la même source. Cette sortie sur terrain a été suivie, le même jour, par   une réunion, en présence des mêmes responsables.  Il est à noter que la récupération de tout le foncier industriel résiduel dans le pourtour du complexe, nécessite une coordination entre les différentes administrations concernées. De ce fait, le wali d’Annaba a désigné une commission qui se chargera  d’identifier les actifs  résiduels, afin de les inclure dans le domaine immobilier économique destiné à l’investissement. Présidée par le premier responsable de la wilaya, la commission a entamé son travail par l’étude d’un premier dossier, relatif à la récupération du foncier industriel dans le pourtour du complexe sidérurgique et son orientation vers l’investissement. Suite à quoi, un dossier a été préparé pour être envoyé pour étude au niveau du Conseil de participation  de l’État (CPE),  pour compléter les procédures dans le cadre de la loi 23/17, qui détermine les conditions et modalités d’octroi du foncier économique relevant du domaine privé de l’État destinés pour la mise en œuvre de projets d’investissement.

Dans ce contexte le Directeur général du Complexe, Lamine Sedrati, a indiqué dans une déclaration à l’APS, en marge de la visite que 200 hectares de foncier industriel excédentaire, situés dans le périmètre du complexe El Hadjar devraient être récupérés pour accueillir des investissements. Le foncier excédentaire identifié comprend environ 140 hectares de terrains industriels excédentaires, non exploités dans le périmètre du  complexe, et quelque 60 hectares représentant des zones excédentaires, également inexploitées, situées dans l’enceinte de l’usine.Le PDG du complexe sidérurgique a souligné que le foncier identifié aux fins de récupération pour l’investissement, « constitue un foncier excédentaire et inexploité, dont la récupération n’affectera ni l’activité du complexe, ni les prévisions d’investissement liées à son expansion ».Il a également affirmé que le foncier industriel identifié pour la récupération est « stratégiquement situé » en raison de son aménagement aisé et de la proximité des réseaux nécessaires à l’activité industrielle.Il a considéré, dans ce contexte, que de nombreux investissements publics et privés, ainsi que des petites et moyennes entreprises et des start-ups trouveront dans le foncier industriel identifié une opportunité de relancer l’économie de la région.

Toutes ces démarches viennent, rappelons-le, en application des instructions du président de la République, M. Abdelmadjid Tebboune, qui rappelons-le, encore,  a ordonné au ministre de l’Industrie et de la Production pharmaceutique, lors de la réunion du Conseil des ministres qu’il a présidée  ce dimanche, de superviser l’opération de récupération du foncier industriel dans le pourtour du complexe d’El Hadjar à Annaba, et son orientation vers l’investissement,  sous forme de concession convertible en cession après finalisation de la concrétisation du projet d’investissement selon le cahier des charges mis en place par les textes d’application de la loi sur le foncier économique.

Sofia Chahine

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