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L’agression israélienne fait près de 24.000 morts à Ghaza : 100 jours d’horreur !

L’agression sioniste contre la Bande de Ghaza a bouclé hier son centième jour. Cent jours de pilonnage avec des munitions interdites et des bombes au phosphore, de massacres, de ciblage des refuges et des structures de santé, de déplacement forcé des populations et de blocus qui empêche l’arrivée de nourriture, d’eau et de médicaments en quantités suffisantes pour les populations de Ghaza, qui se meurt à petit feu. Un véritable holocauste en cours, associée à une véritable volonté, désormais affichée par les responsables sionistes de déporter les Palestiniens, sous le regard et le silence de la communauté internationale, encouragé par la complicité des alliés occidentaux de l’occupation sioniste. Cent jours d’arrestations, d’assassinats, d’attaques de colons et de spoliation des terres et des biens des Palestiniens qui se sont démultipliés depuis le 7 octobre, au mépris du droit international.

Le bilan est d’ailleurs très lourd. 24.000 Palestiniens ont été tués, plus de 60.000 blessés, alors que des milliers d’autres sont portés disparus, ensevelis sous les décombres de leurs habitations et des refuges de l’ONU. Hier, le ministère palestinien de la Santé a annoncé que l’agression sioniste contre la Bande de Gaza s’est alourdi, à 23 968 morts et 60 582 blessés, depuis le 7 octobre 2023, alors que 70% des des victimes de l’agression israélienne sont des enfants et des femmes . Au cours des « 100 jours d’agression brutale contre la bande de Gaza, anéanti les quartiers résidentiels avec leurs familles, effondré le système de santé et détruit ses infrastructures », a souligné la même source. Et d’ajouter que « l’occupation israélienne a commis plus de 2 000 massacres contre des familles palestiniennes dans la Bande de Ghaza », soulignant qu' »un certain nombre de victimes sont toujours sous les décombres et sur les routes, et les ambulances et les équipes de la défense civile ne peuvent pas les atteindre ». Les forces d’occupation ont « délibérément tué 337 membres du personnel de santé, arrêté 99 autres dans des conditions difficiles, pris pour cible 150 établissements de santé, mis hors service 30 hôpitaux et 53 centres de santé et détruit 121 ambulances ». L’entité sioniste « a forcé, sous les bombardements et les destructions, environ deux millions de Palestiniens à être déplacés dans des conditions difficiles et sous le risque de famine et de propagation de maladies et d’épidémies », ajoute-t-on. Les journalistes et hommes de presse n’ont pas été épargnés par les massacres perpétrés par l’occupant sioniste, puisque 117 d’entre eux sont tombés en martyrs depuis le 7 octobre alors qu’ils exerçaient leurs fonctions dans la bande de Ghaza. Plusieurs rapports indiquent que leur ciblage par l’armée sioniste était délibéré.  

 En une nuit, l’occupation a tué au moins 100 Palestiniens entre samedi et hier dimanche. selon l’agence de presse palestinienne Wafa, « les corps de 50 civils ont été retirés des décombres après le bombardement d’un immeuble résidentiel de trois étages dans le quartier densément peuplé d’Al-Daraj, au cœur de la ville de Ghaza ». Dans une attaque distincte, cinq Palestiniens ont été tués et dix autres ont été blessés par des tirs d’artillerie visant les quartiers de Sabra et d’Al-Zeitoun dans la ville, selon l’agence de presse Wafa. L’artillerie et la marine israéliennes ont également mené des attaques contre des habitations de Palestiniens vivant dans les zones de Tal Al-Hawa et de Sheikh Ajleen, au sud-ouest de la ville de Ghaza. Dans le centre de la Bande de Gaza, trois corps ont été retirés des décombres après que « leur maison a été touchée par des missiles dans la zone d’Al-Sawarha, ainsi que six autres victimes récupérées dans les camps de réfugiés d’Al-Maghazi et d’Al-Bureij », selon la même source. À Khan Younès, plus de 30 Palestiniens, dont des enfants et des femmes, ont été tués lors d’un bombardement israélien visant leurs habitations et au moins 23 personnes ont été tuées dans des frappes aériennes sur deux maisons près de la frontière égyptienne et sur un véhicule transportant principalement des passagers déplacés, démontrant ainsi que l’entité sioniste cible aussi bien les familles qui cherchent un refuge dans l’extrême sud de Ghaza. L’objectif est clair : pousser les Palestiniens à quitter Ghaza.

10.000 enfants tués

Une situation qui inquiète les ONG et les organisations humanitaires. Ainsi, Save The Children a enregistré la mort en martyrs d’environ 10.000 enfants palestiniens depuis le début de l’agression sioniste contre Ghaza, un bilan qui est appelé à s’alourdir davantage, selon l’ONG basée à Londres, en raison du nombre important de Palestiniens disparus ou encore sous les décombres. Des chiffres qui font froid dans le dos, tant que le bilan des tueries israéliennes à Ghaza est inégalé et est le plus élevé durant ce siècle. Au-delà des morts causées par les attaques de l’occupation, c’est la situation humanitaire dans l’enclave qui inquiète le plus. L’occupation a particulièrement ciblé les structures de santé et empêché ainsi les Palestiniens de bénéficier de soins, alors que le blocus qu’elle impose et les bombardements incessants dans l’ensemble de l’enclave empêchent l’acheminement de l’aide humanitaire, de médicaments et de nourritures aux populations.  « La mort, la destruction, le déplacement, la faim, la perte et le chagrin massifs de ces cent derniers jours entachent notre humanité commune », a estimé samedi le patron de l’UNRWA, Philippe Lazzarini, au cours de sa visite dans le territoire palestinien. Il a par ailleurs souligné qu’une génération entière d’enfants de Ghaza était « traumatisée », que les maladies

De son côté, le bureau des médias du gouvernement de Ghaza a déclaré, samedi, que « la mort menace près de 800 000 personnes dans la bande de Ghaza et dans les gouvernorats du nord en raison de la politique continue de famine et de soif menée par l’armée israélienne à leur encontre ».

Lyes Saïdi

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