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L’agression sioniste fait près de 25.000 morts à Ghaza : Une guerre d’extermination

Le bilan de l’agression sioniste barbare dans la bande de Ghaza approche les 25.000 morts, alors que l’occupation poursuit le pilonnage de l’enclave palestinienne. Le ministère palestinien de la Santé a indiqué hier que 24.448 Palestiniens sont tombés en martyre, alors qu’au moins 61.504 autres ont été blessées, tandis que de nombreux d’autres sont toujours sous les décombres, au 103e jour de l’agression sioniste. Les autorités palestiniennes ont souligné que sur le nombre total des martyrs, près des trois-quarts étaient des femmes et des enfants.

Dans ce contexte, le porte-parole de la présidence palestinienne, Nabil Abu Rudeineh, a souligné que les massacres et les crimes quotidiens de l’entité sioniste contre les Palestiniens dans la bande de Ghaza et en Cisjordanie occupée « d’actes de guerre globale, dont l’objectif n’est autre que l’extermination de tout un peuple ».  Dénonçant, à cet égard, le silence de la communauté internationale devenant, selon lui, au fil des jours un soutien à l’occupant sioniste, le porte-parole de la présidence palestinienne a fait observer que « les crimes sionistes ne tarderont pas à entraîner toute la région dans un véritable embrasement ».  Il a affirmé, dans le même contexte, que « ces politiques agressives ne réussiront pas et n’apporteront pas la sécurité et la stabilité, car les politiques militaires et sécuritaires ont prouvé leur échec », soulignant que « la seule solution à même d’accélérer l’épilogue de ce conflit, est de reconnaitre la totalité des droits légitimes des Palestiniens, conformément aux résolutions de légitimité internationale et à l’Initiative de paix arabe ».  Abu Rudeineh a tenu, enfin,  » l’administration américaine pour responsable de l’escalade de l’agression sioniste contre le peuple palestinien et de ses conséquences, en raison de son soutien et de son parti pris évident en faveur des crimes de l’occupation et de sa défense ».

Le bilan de l’agression israélienne génocidaire à Ghaza est inédit. Le drame que vivent les Palestiniens ne peut plus être ignoré. Ainsi, la question palestinienne s’est invitée au Forum économique mondial de Davos, en Suisse. Intervenant à l’événement, le Secrétaire général de l’ONU, Antonio Guterres, a dénoncé l’inaction de la communauté internationale et réitéré son appel à un cessez-le-feu immédiat dans l’enclave palestinienne et à l’instauration d’une paix durable dans la région sur la base d’une solution à deux Etats. « Le monde reste les bras croisés alors que des civils, principalement des femmes et des enfants, sont tués, mutilés, bombardés, chassés de chez eux et privés d’accès à l’aide humanitaire », a-t-il déclaré. « Je réitère mon appel à un cessez-le-feu humanitaire immédiat à Ghaza, ainsi qu’à un processus qui conduira à une paix durable » dans la région sur la base « d’une solution à deux Etats » car « c’est le seul moyen d’alléger les souffrances et d’éviter que le conflit ne s’aggrave et n’embrase toute la région ».

Au-delà des morts, c’est l’étendue de la destruction et la situation humanitaire déplorable à Ghaza qui inquiète les agences onusiennes. À Davos, Kitty van der Heijden, directrice exécutive adjointe des partenariats à l’Unicef a souligné que la situation humanitaire à Ghaza, en particulier pour les enfants, est « catastrophique », et a appelé  à « une action collective urgente » pour remédier réellement à la situation des enfants dans le territoire assiégé. Elle aa déclaré que « rien n’était sûr pour les personnes piégées » à Ghaza au  milieu des bombardement sionistes. Les enfants de Ghaza faisaient face à la menace de « trois fléaux: la mort par les airs, les maladies par l’eau sale et la privation de produits de première nécessité tels que la nourriture », a-t-elle déclaré. Aussi, le chef de l’agence des Nations unies pour les réfugiés palestiniens (Unrwa), Philippe Lazzarini, a alerté hiersur le futur de l’enclave palestinienne. »Des centaines de milliers de personnes vivent maintenant dans la rue, dans des tentes de fortune faites de morceaux de plastique, ou dorment à même le béton », a-t-il décrit au retour de sa quatrième visite sur place depuis le début de l’agression sioniste. L’ONU estime que 1,9 million de personnes ont dû quitter leur foyer sur les 2,4 millions d’habitants de la bande de Ghaza.Si 60% du bâti de l’ensemble du territoire est détruit ou endommagé, d’après M. Lazzarini, le nord de la bande de Ghaza est particulièrement touché. « Pour nous, le nord est un concentré de catastrophe humanitaire », a résumé le patron de l’Unrwa, évoquant « un champ de munitions non explosées et de décombres, où aucun service ne fonctionne ». Un demi-million d’enfants entre 6 et 14 ans n’ont aucun accès à l’éducation. « Ma crainte, c’est que nous ayons désormais une génération d’enfants perdus », a déploré le chef de l’Unrwa. « Nous devrions nous en soucier si nous parlons d’un futur de paix, desécurité, et de cohabitation. Plus nous attendons, plus nous prenons des risques pour l’avenir », a-t-il conclu. Notons que le médiateur qatari a annoncé mardi un accord entre l’entité sioniste et le mouvement de résistance palestinienne Hamas sur l’entrée de médicaments pour les otages en échange d’une aide pour les civils à Gaza. Selon une source sécuritaire citée par l’AFP, un avion transportant ces médicaments est arrivé à El-Arich en Egypte, près de Rafah.

Hocine Fadheli

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