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Sahara occidental : La France doit s’en tenir à une position « conforme au droit international »

La présidente de l’association des Amis de la RASD, Régine Villemont, a indiqué que la France, membre permanent du Conseil de sécurité, doit s’en tenir à une position sur le Sahara occidental « conforme au droit international » et engager ses forces pour que ce droit soit respecté partout. Dans un communiqué de presse, Mme Villemont a souligné, en réaction à la dernière déclaration du ministre des Affaires Etrangères, Stéphane Séjourné, sur la position française sur le Sahara occidental, lors d’une émission sur « France Inter », que « la France, membre permanent du Conseil de sécurité, doit s’en tenir à une position conforme au droit international et engager ses forces pour que ce droit soit respecté partout », ajoutant que « le Maroc est en effet une puissance devenue coloniale qui depuis près de 50 ans occupe un pays et refuse les règles du droit international et celles de la décolonisation ». Elle a précisé que l’association des Amis de la RASD ne peut que « regretter l’expression publique d’une position en faveur de l’autonomie du Sahara occidental, que notre diplomatie ne semblait plus privilégier dans plusieurs déclarations officielles ». « L’obsession marocaine du Sahara occidental a conduit ses diplomates, responsables politiques à de bien mauvaises manières. Pressions sur la presse, les hommes politiques, les militants et leurs avocats avec le système Pegasus, corruption organisée auprès de plusieurs eurodéputés pour faire prendre au Parlement européen des positions en faveur de l’occupation du Sahara occidental », a-t-elle ajouté. Dans ce cadre, Mme Villemont a affirmé que la France « a été sensible à ces pressions et a exprimé depuis plusieurs mois des réserves intéressantes face à la volonté marocaine d’imposer à tout prix sa position au Sahara occidental ». Elle a indiqué que « cette attention au respect du droit international partout dans le monde honore notre pays, alors pourquoi l’abandonner sur une radio publique ? », en référence à la question posée au ministre par le journaliste (très proche du Maroc) de cette radio « France Inter », sur les relations France – Maroc et sur la position française sur le Sahara occidental.

APS

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