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Présidentielle en Iran: Un second tour entre Pezeshkian et Jalili

L’Iran organisera le 5 juillet un second tour dans le cadre de l’élection présidentielle de vendredi car aucun candidat n’a obtenu les 50% de votes requis, a déclaré samedi le ministère de l’Intérieur samedi.

Un second tour de la présidentielle en Iran opposera Massoud Pezeshkian et Saïd Jalili arrivés en tête du scrutin, cependant aucun candidat n’a obtenu les 50% de votes requis, a déclaré samedi le ministère de l’Intérieur samedi. Massoud Pezeshkian, perçu comme un modéré, est arrivé en tête, tandis que son adversaire Saïd Jalili, partisan de la ligne dure, est en seconde position, selon un porte-parole du ministère. Massoud Pezeshkian, perçu comme un modéré, est arrivé en tête avec plus de 10 millions de voix, tandis que son adversaire Saïd Jalili, partisan de la ligne dure, est en seconde position avec plus de 9,4 millions de voix, selon les résultats provisoires publiés par le ministère. Quatre candidats étaient en lice pour succéder à Ebrahim Raïssi, tué dans un accident d’hélicoptère en mai, après le rejet de la candidature de deux autres par le Conseil iranien des gardiens de la Révolution.

Une élection présidentielle anticipée a été décidée en Iran après la mort d’Ebrahim Raïssi, tué dans un accident d’hélicoptère survenu en mai. Dans le système iranien, le président gère les affaires courantes du gouvernement tandis que les principales décisions reviennent au guide suprême de la révolution islamique. Le taux de participation au premier tour a été d’environ 40%, selon les chiffres publiés samedi par le ministère de l’Intérieur, le plus bas jamais enregistré depuis la révolution de 1979. La position anti-occidentale de Saïd Jalili, un ancien négociateur sur le nucléaire iranien, particulièrement intransigeant, contraste avec celle de Massoud Pezeshkian. Selon des analystes, une victoire de Saïd Jalili serait le signe d’un virage encore plus radical en matière de politique étrangère et intérieure pour la République islamique. Une victoire du député Massoud Pezeshkian pourrait, selon eux, contribuer à apaiser les tensions avec l’Occident, améliorer la perspective d’une réforme économique, favoriser la libéralisation sociale et le pluralisme politique.

R.I. avec agences

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