Il s’est dit «pleinement conscient» des aspirations du Peuple «à une justice véritable» : Les nouveaux engagements de Tebboune
Abdelmadjid Tebboune s’est dit hier «pleinement conscient» des aspirations du peuple à «une justice véritable, à la prospérité et au développement».
Le président de la République, Abdelmadjid Tebboune, a estimé, hier, que «la révision en profondeur de la Constitution de 2020 avait érigé la Cour constitutionnelle en un rempart pour la démocratie et la stabilité du régime républicain au sein d’une Algérie attachée à la protection de la dignité de l’homme et la consécration du respect de ses droits ». Par ailleurs, il s’est dit «pleinement conscient» des aspirations du peuple à «une justice véritable, à la prospérité et au développement». Il a réitéré, en outre, sa volonté «à travers la profonde révision de la Constitution de consacrer l’Etat de droit, d’enrichir le système des droits et des libertés et d’appuyer les mécanismes de leur protection et de leur sauvegarde».
Dans une allocution lu en son nom par son conseiller chargé des affaires juridiques et judiciaires, Boualem Boualem, à l’ouverture des travaux d’un colloque international organisé par la Cour constitutionnelle sous le thème «le droit d’accès du citoyen à la justice constitutionnelle à la lumière des régimes comparés», le président de la République a qualifié cette Cour de «un rempart pour la démocratie et la stabilité du régime républicain». «La révision en profondeur de la Constitution de 2020 avait érigé la Cour constitutionnelle en un rempart pour la démocratie et la stabilité du régime républicain au sein d’une Algérie attachée à la protection de la dignité de l’homme et la consécration du respect de ses droits», a-t-il dit à ce propos. Le colloque en question a été organisé à l’occasion de la célébration du 1er anniversaire de la création de la Cour constitutionnelle qui est venue en remplacement du Conseil constitutionnel à la faveur de la constitution de 2020. «Notre pays a réussi, grâce aux acquis réalisés sur cette voie, de revenir sur la scène internationale, œuvrant constamment au respect des chartes internationales et la défense des droits suprêmes collectifs et individuels prévus par les différentes clauses de la Charte onusienne, se référant en cela à sa conscience collective et à son riche capital historique puisé de sa Glorieuse Révolution», a encore ajouté le Président dans son message. Ce dernier a été lu en présence, entre autres, du président de l’Assemblée populaire nationale (APN), M. Ibrahim Boughali, du président de la Cour constitutionnelle, M. Omar Belhadj et du Premier ministre, M. Aïmene Benabderrahamane. Affirmant dans ce sens qu’il «assume» sa responsabilité, en tant que Président de la République, «en toute loyauté pour honorer la confiance de notre digne peuple», celui-ci dira qu’il est «pleinement conscient» des aspirations du peuple «à une justice véritable, à la prospérité et au développement». «Il y a trois ans, le 19 décembre 2019, j’ai été décoré au sein de cet édifice même de la plus haute distinction, lors de mon investiture officielle en tant que Président élu de la République algérienne démocratique et populaire, une responsabilité que j’assume en toute loyauté pour honorer la confiance de notre digne peuple», a-t-il déclaré, avant d’ajouter : «Je suis pleinement conscient de ses aspirations (peuple) à une justice véritable, à la prospérité et au développement dans une Algérie nouvelle redoutée et respectée, qui occupe la place qu’elle mérite au double plan régional et international, une place qui sied à ses capacités humaines et matérielles et qui cadre avec les grands sacrifices de ses enfants durant la Glorieuse Guerre de libération et à travers les différentes étapes de son histoire». Dans cet ordre, Abdelmadjid Tebboune a réitéré sa volonté «à travers la profonde révision de la Constitution, de consacrer l’Etat de droit, d’enrichir le système des droits et des libertés et d’appuyer les mécanismes de leur protection et de leur sauvegarde». A cet effet, celui-ci a mis en exergue l’importance capitale qu’il accorde à «l’immunisation du système judiciaire de manière à conforter la paix et la justice sociale, à travers l’édification d’institutions efficaces qui protègent ces droits et les mettent à l’abri de toute violation ou dérive». Poursuivant, il a estimé que l’Algérie, «à l’instar du reste des pays en Afrique, en Asie et en Europe, est impactée par les développements effrénés survenant sur la scène internationale et par les différents défis induits par les mutations politiques et économiques d’une part, et par les transformations sociales et de valeurs, d’autre part». Et certains, parmi ces développements, il y a «ceux touchant à l’échelle des valeurs des sociétés et la conscience des peuples de leurs droits politiques, civiques, socio-économiques et culturels». «Ces développements n’ont toutefois jamais entamé les idéaux qu’on partage, à savoir justice, équité, égalité et protection des droits de l’homme, ce qui a amené nos Etats à amender leurs textes constitutionnels et législatifs pour répondre aux revendications légitimes et croissantes des peuples», a-t-il indiqué. Selon lui, «l’Algérie a initié plusieurs démarches et adhéré à d’autres au double plan régional et international dans l’objectif de protéger les droits de l’homme, sans tenir compte des appartenances religieuses et ethniques et des courants politiques et culturels». C’est dans ce sens que le Président a cité «l’unification des rangs palestiniens de manière à préserver le droit suprême de leur peuple à la liberté, la teneur de la Déclaration d’Alger issue du dernier Sommet arabe, ainsi que les engagements qui y sont mentionnés et dont le but est la concrétisation de la prospérité des peuples arabes».
Elyas Nour