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L’occupation continue de pilonner la bande de Ghaza: Un bilan qui se rapproche des 38.000 morts

L’armée d’occupation israélienne continue d’intensifier ses attaques contre la population de Ghaza au moment où le bilan de l’agression depuis le 7 octobre s’approche des 38.000 recensés. Les autorités palestiniennes de la santé ont indiqué hier l’armée d’occupation sioniste a commis 2 massacres au cours des dernières 24 heures dans la bande de Ghaza, faisant 23 martyrs et 91 blessés. Globalement, le bilan de l’agression génocidaire s’est alourdi à 37.900 martyrs et 87.060 blessés, depuis le 7 octobre dernier. Les autorités palestiniennes de la santé ont indiqué qu’un certain nombre de victimes palestiniennes se trouvaient encore sous les décombres et sur les routes, et que les forces de l’occupation empêchaient les ambulances et les équipes de la Protection civile de leur porter secours. Depuis le 7 octobre 2023, l’entité Sioniste mène une agression génocidaire contre Ghaza qui a fait plus de 124.000 martyrs et blessés Palestiniens, pour la plupart des enfants et des femmes, et plus de 10 000 disparus dans un contexte de destruction massive et de famine qui a é la vie à Coût des dizaines d’enfants. L’entité Sioniste poursuit cette guerre, ignorant les résolutions du Conseil de sécurité de l’ONU visant à y mettre fin immédiatement, ainsi que les arrêts de la Cour internationale de Justice exigeant de mettre fin à l’invasion de Rafah, dans le sud de la Bande de Ghaza, et de prendre des mesures pour prévenir les actes de génocide et améliorer la situation humanitaire catastrophique à Ghaza.Les médias palestiniens ont rapporté que l’armée d’occupation sioniste mène des frappes intensives contre les quartiers ouest et central de Rafah, situé au sud de la bande de Ghaza. Le 6 mai, l’armée d’occupation sioniste avait signalé avoir entamé les préparatifs pour l’évacuation de la population de l’est de Rafah. Le lendemain, l’armée sioniste a annoncé le début d’une opération à Rafah et la prise de contrôle du poste-frontière éponyme à la frontière de la bande de Ghaza avec l’Egypte. Le 14 mai, l’Office de secours et de travaux des Nations unies pour les réfugiés de Palestine dans le Proche-Orient (UNRWA) avait informé que, depuis le 6 mai, environ 450.000 personnes ont été forcées à quitter Rafah. Par ailleurs, entre 60.000 et 80.000 personnes, selon l’ONU, ont fui ces derniers jours l’est et le nord-est de la ville de Ghaza. « Nous avons fui Choujaïya. La situation est très difficile. Nous n’avons pas d’endroit où rester. Nous continuons de chercher de l’eau, mais on n’en trouve pas », a raconté un Palestinien qui a trouvé refuge dans l’ouest de la ville de Ghaza. Les Palestiniens qui sont forcés de se déplacer à plusieurs reprises, vivent dans des conditions inhumaines alors que le siège imposé par l’occupation aggrave la situation humanitaire.  Dans ce contexte, l’Office de secours et de travaux des Nations Unies pour les réfugiés de Palestine (UNRWA) a déclaré hier que les restrictions sévères imposées par l’entité sioniste à l’arrivée de l’aide dans la bande de Ghaza rendent la réponse humanitaire « impossible ». La responsable de la communication de l’UNRWA, Louise Waterridge, a indiqué dans une interview accordée à la British Broadcasting Corporation (BBC), dont le contenu a été publié sur la plateforme « X », que les restrictions imposées par les autorités sionistes sur l’arrivée de l’aide à Ghaza rendent la réponse humanitaire « extrêmement difficile, voire impossible ». « Nous avons besoin d’un accès continu et prévisible pour pouvoir acheminer une aide vitale à Ghaza », a-t-elle souligné. Décrivant les souffrances des équipes de secours à Ghaza, Waterridge a déclaré : « Nous luttons pour obtenir l’approbation des autorités (sionistes) pour entrer et acheminer l’aide dans le but d’assurer en même temps la sécurité de nos équipes et la sécurité de l’aide ». Elle a conclu en disant : « Nous avons des médecins et des infirmières qui travaillent à Ghaza, mais quel est l’avantage de leur présence lorsque les médicaments ne sont pas disponibles en raison des strictes restrictions ».

Hocine Fadheli

153 journalistes tués depuis le 7 octobre

Le bureau des médias à Ghaza a annoncé lundi la mort en martyr d’un journaliste des suites de ses blessures lors d’un bombardement sioniste qui a visé sa maison dans la ville de Ghaza il y a deux jours, portant le nombre de victimes au sein de la corporation à 153 depuis le début de la guerre génocidaire dans l’enclave il y a environ 9 mois. Le Bureau a indiqué, dans un communiqué, que « le nombre de journalistes martyrs s’est élevé à 153 journalistes, hommes et femmes, depuis le début de la guerre génocidaire contre la bande de Ghaza le 7 octobre 2023, après le mort du journaliste Muhammad Mahmoud Abu Sharia ». Selon des sources médicales palestiniennes citées par des médias, le journaliste Abu Sharia a été grièvement blessé il y a deux jours lors d’un bombardement sioniste qui a visé sa maison dans le quartier d’Al-Sabra, au sud de la ville de Ghaza. A plusieurs reprises, les services de presse palestiniens et les organisations de défense des droits de l’homme ont averti que l’armée sioniste, depuis le début de la guerre contre Ghaza, « cible délibérément les journalistes palestiniens pour empêcher la couverture des crimes qu’elle commet à Ghaza ». Les données et statistiques du Comité international pour la protection des journalistes (une organisation non gouvernementale basée à New York) montrent que la guerre actuelle contre Ghaza est devenue « la plus sanglante pour les journalistes » depuis que le Comité a commencé à documenter les meurtres de journalistes dans le monde en 1992. Le Centre international des journalistes (une organisation non gouvernementale basée à Washington) a annoncé en février que la guerre contre Ghaza avait connu les plus hauts niveaux de violence contre les journalistes depuis 30 ans.

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