Justice : Tabi insiste sur le renforcement de la confiance
Le ministre de la Justice a mis l’accent hier sur le renforcement de la confiance du public dans le système judiciaire à travers le développement des services publics, la consolidation de la crédibilité des décisions judiciaires, la transition vers la justice électronique et la mise en œuvre de peines alternatives et de la libération conditionnelle.
Le ministre de la Justice, Garde des Sceaux, Abderrachid Tabi, a mis l’accent hier, lors d’une réunion périodique avec les présidents des cours de justice et les procureurs généraux, sur l’impératif de renforcer la confiance des citoyens dans le système judiciaire. Un objectif qui devra se refléter à travers le développement des services publics et la consolidation de la crédibilité des jugements et des décisions judiciaires. Tabi a ainsi souligné que l’amélioration de la qualité des services publics est une étape cruciale vers le renforcement de la confiance des citoyens dans le système judiciaire. Il a mis en avant la nécessité de recourir à la technologie pour assurer des services numériques à même de faciliter la présentation des requêtes et d’assurer un meilleur suivi des affaires. Le développement et l’amélioration de la qualité des services publics dans le secteur de la justice ne sont pas qu’un simple objectif, mais une nécessité impérieuse à laquelle contribue principalement l’élément humain imprégné des hautes valeurs morales et qui fait preuve de dévouement, de même qu’il doit être conscient de la responsabilité qui lui incombe à cet effet. Le ministre a réaffirmé que la justice est appelée à statuer sur les affaires qui lui sont soumises dans des délais raisonnables, conformément aux exigences d’un procès équitable, ce qui renforce la confiance des citoyens dans l’institution judiciaire et dénote son fonctionnement efficace et sa capacité à faire justice. Par ailleurs, le ministre a mis en avant le rôle des responsables des juridictions dans le contrôle et le suivi en vue d’atteindre les objectifs escomptés et de limiter les pratiques compromettant les efforts consentis, les exhortant à renforcer la protection des droits et à imposer l’autorité de la loi. Lors de cette réunion annelle qui intervient pour évaluer ce qui a été réalisé durant l’année passée, notamment en ce qui a trait à la prise en charge des chantiers en lien avec l’activité judiciaire et à leur concrétisation sur le terrain, outre la définition des obligations du pouvoir judiciaire et de ses actions pour la prochaine étape, le ministre a fait un point sur le bilan des actions entreprises
Concernant la moralisation de l’action judiciaire, Tabi a appelé à œuvrer à l’amélioration de la qualité des décisions de justice, en intensifiant les sessions de formation au profit des magistrats, en veillant au respect de la déontologie de la profession et en prenant les mesures indispensables en cas d’infraction aux règles de discipline et au devoir de réserve. L’enjeu consiste à s’orienter vers la justice électronique et à accélérer sa concrétisation, en vue d’opérer un bond qualitatif dans ce domaine qui sera profitable à tous. Le ministre a souligné que les réformes importantes engagées dans le secteur de la justice s’appuient sur une stratégie globale contenue dans le programme du président de la République, M. Abdelmadjid Tebboune, auxquelles il accorde un intérêt particulier, et qui sont à même de permettre à la justice de s’acquitter de son rôle constitutionnel dans la garantie des libertés individuelles et des droits fondamentaux du citoyen. Par ailleurs, le ministre s’est félicité des résultats satisfaisants réalisés en matière d’activation des peines alternatives à l’emprisonnement et d’aménagement de la peine, notamment en ce qui concerne le système de libération conditionnelle dont plus de 23.500 individus ont bénéficié depuis le début de l’année en cours. Il a estimé que cette mesure a enregistré des résultats positifs tangibles, notamment l’amélioration du comportement des détenus et leur adhésion aux programmes de formation et de réinsertion.
Lors de cette réunion, l’accent a été mis sur le renforcement de la confiance du public dans le système judiciaire à travers le développement des services publics, la consolidation de la crédibilité des décisions judiciaires, la transition vers la justice électronique et la mise en œuvre de peines alternatives et de la libération conditionnelle, et souligne l’engagement du gouvernement à réformer le secteur de la justice et à en assurer l’efficacité et la réactivité aux besoins des citoyens.
Hocine Fadheli