Culture

Le ministère de la Culture et des Arts prépare son plan d’action 2025: Sous le signe du renouveau

Le ministère de la Culture et des Arts a dévoilé ses ambitieux projets pour l’année à venir lors d’une réunion de coordination présidée dimanche par le premier responsable du secteur Zohir Bellou, et laquelle a rassemblé l’ensemble des acteurs clés du ministère : cadres, directeurs généraux et centraux, directeurs adjoints, responsables des études et des synthèses de l’administration centrale, ainsi que les chefs de départements et les directeurs des établissements sous tutelle. Cette réunion a pour objectif principal la présentation et l’analyse approfondie du programme d’action du secteur culturel et artistique pour l’année 2025, marquant ainsi une étape cruciale dans le développement culturel du pays. Dans son discours d’ouverture, le ministre de la Culture et des Arts a mis l’accent sur plusieurs aspects fondamentaux qui témoignent de l’importance accordée par le Gouvernement au développement culturel. Il a notamment insisté sur la nécessité d’une approche structurée et méthodique, soulignant l’importance du respect des objectifs fixés et de leur réalisation selon un calendrier précis. Le ministre a particulièrement mis en avant le concept de « soft power » positif que représente la culture aujourd’hui, soulignant son rôle dual : d’une part, comme vecteur de sensibilisation citoyenne, et d’autre part, comme moteur du développement économique et social durable en Algérie. Cette vision témoigne d’une approche moderne et intégrée de la politique culturelle, consciente des enjeux contemporains. La réunion s’est poursuivie par une série de présentations détaillées couvrant l’ensemble du spectre culturel algérien. Les différentes directions ont exposé leurs projets dans des domaines aussi variés que le livre, le patrimoine culturel, le cinéma, les arts sous toutes leurs formes, les lettres, ainsi que le rayonnement culturel tant national qu’international. Face à ces présentations, le ministre n’est pas resté passif : il a formulé des directives précises et des instructions spécifiques, démontrant une volonté claire de pilotage et de suivi des actions engagées. L’accent a été mis sur la nécessité d’un suivi rigoureux et d’une mise en œuvre effective de la feuille de route, avec une attention particulière portée à l’obtention de résultats concrets dans les délais impartis. Un des aspects les plus novateurs du programme présenté concerne la transformation numérique du secteur. Le ministre a exposé sa vision d’une modernisation profonde, articulée autour de deux axes principaux : la transition vers une administration sans papier et la numérisation des services culturels. Cette évolution vise à améliorer l’accès des citoyens aux services culturels, notamment grâce à l’introduction du paiement électronique et à la mise en place de plateformes numériques de services dans tous les établissements sous tutelle. Cette modernisation technique s’accompagne d’une volonté de réforme plus large, visant à dynamiser le rôle des institutions culturelles et à actualiser leurs missions. Le ministre a particulièrement insisté sur l’importance d’une approche inclusive et participative, intégrant l’ensemble des acteurs du domaine culturel. Un point particulièrement remarquable de cette politique est l’attention portée aux créateurs en situation de handicap, que le ministre considère comme des partenaires essentiels dans la construction de l’Algérie de demain. Cette inclusion s’accompagne d’un engagement fort en faveur de la formation continue et de l’organisation de sessions préparatoires pour les membres du secteur, témoignant d’une volonté de professionnalisation accrue. La préservation et la valorisation du patrimoine culturel algérien, tant matériel qu’immatériel, occupent également une place centrale dans ce programme. Le ministre a souligné l’importance de documenter et de protéger ce patrimoine à tous les niveaux, le considérant comme un élément fondamental de l’identité nationale et un vecteur du rayonnement international de l’Algérie. La communication avec le public n’a pas été oubliée : le ministre a insisté sur la nécessité de mettre en place des mécanismes efficaces d’interaction avec les citoyens, d’être à l’écoute de leurs opinions et propositions, et de répondre à leurs besoins culturels et médiatiques de manière professionnelle. Cette réunion s’est conclue sur une note positive, avec l’engagement unanime des cadres du ministère à œuvrer pour la modernisation du secteur et le renforcement de la communication avec tous les acteurs concernés. Le programme définitif, qui doit être validé avant la fin de la semaine, servira de référence pour l’évaluation des performances tout au long de l’année 2025. En clôturant la session, le ministre Bellou a saisi l’occasion pour présenter ses vœux à l’occasion du double nouvel an, grégorien et amazigh, exprimant ses souhaits de prospérité et de succès pour l’Algérie, tant sur le plan national qu’international. Cette réunion marque ainsi le début d’une année qui s’annonce riche en développements pour le secteur culturel, avec un programme ambitieux qui témoigne de la volonté du gouvernement de faire de la culture un véritable levier de développement et de rayonnement pour le pays.

Mohand Seghir

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