Il se prépare à déployer des soldats à Ghaza: Le Makhzen s’implique directement dans le génocide sioniste !
Le royaume du Maroc franchit le Rubicon dans sa collaboration avec l’entité sioniste en préparant activement ses forces armées à un déploiement dans la bande de Ghaza pour participer au génocide en cours contre le peuple palestinien. Cette révélation explosive émane de l’analyste politique marocain Badr Laidoudi, qui dénonce la participation secrète de la brigade génocidaire « Golani » de l’armée d’occupation israélienne aux manœuvres militaires « Lion Africain » organisées à Agadir.
Les manœuvres militaires « Lion Africain » organisées à Agadir et qui sont marquées par la participation des brigades génocidaires sionistes suscitent une vive protestation et la colère de la population au Maroc. L’analyste politique marocain Badr Laidoudi souligne dans ce sens que la participation de forces d’occupation israéliennes à ces exercices vise à préparer l’armée marocaine à un déploiement dans la bande de Ghaza pour participer au génocide. Dans une intervention retentissante mardi sur les ondes de Radio Algérie Internationale, Laidoudi a levé le voile sur cette coopération militaire criminelle qui suscite la colère et indignation. Dans une intervention téléphonique mardi sur les ondes de Radio Algérie Internationale, Laidoudi est d’ailleurs revenu sur la participation secrète d’unités de reconnaissance de la brigade « Golani » de l’armée d’occupation sioniste aux manœuvres d’Agadir. Une brigade reconnue et reconnue pour ses crimes de guerre répétitifs à Ghaza notamment l’assassinat de secouristes et de personnels humanitaires. « Ces entraînements ne sont innocents d’aucune manière. Il s’agit d’une préparation des soldats marocains avant leur transfert vers la bande de Ghaza », a-t-il déclaré, ajoutant que « le régime du Makhzen passe ainsi de l’étape du silence complice avec l’entité sioniste à celle de la participation directe dans la guerre sanglante contre le peuple palestinien ».
L’analyste s’interroge sur l’absence de réaction des institutions marocaines face à cette collaboration militaire. « Plusieurs questions se posent concernant la position de l’armée marocaine, surtout que l’armée est une institution à dimension populaire qui est censée s’aligner sur la volonté populaire plutôt que sur les régimes politiques », a-t-il souligné.
Il déplore également le silence des différentes instances : « Nous n’avons assisté à aucune protestation ou condamnation au niveau parlementaire, de la part de la société civile, au niveau médiatique ou de la part des partis politiques. Aucun communiqué n’a été publié et aucune question n’a été soulevée sur les raisons pour lesquelles l’armée marocaine mène aujourd’hui des manœuvres militaires de soutien avec cette brigade sanguinaire qui a commis des massacres atroces contre le peuple palestinien. »
Selon Laidoudi, cette coopération militaire s’inscrit dans une stratégie plus large du régime marocain depuis le déclenchement de l’opération « Déluge d’Al-Aqsa ». « Le régime du Makhzen reste attaché à ses positions diplomatiques et économiques dans le cadre de la dynamisation des relations commerciales, et même au niveau du discours politique et médiatique, il est largement biaisé en faveur de l’entité sioniste dans tous les crimes et massacres qu’elle a commis, que ce soit en Palestine, au Liban, en Syrie ou contre les Yéménites. » L’analyste établit un lien entre cette alliance militaire et les intérêts géopolitiques du Maroc. « Les relations entre l’entité sioniste et le Maroc dépassent la question palestinienne. Le Palais royal cherche une protection protection de la part sioniste royale afin de garantir la continuité de la dynastie alaouite au pouvoir et le soutien au régime du Makhzen, en plus de garantir la continuité du soutien américain concernant le conflit autour du Sahara occidental. »
Cependant, Laidoudi estime que ces concessions n’ont pas porté leurs fruits : « Malgré toutes ces concessions, le régime du Makhzen n’a obtenu jusqu’à présent aucun gain, ni au niveau économique ni au niveau militaire. Il vit aujourd’hui des échecs très lourds face aux Sahraouis, que ce soit au niveau juridique ou au niveau du soutien africain ou européen au dossier du conflit autour du Sahara occidental. » Évoquant la région du Sahel, théâtre de bouleversements géopolitiques notamment après l’éviction de la France de plusieurs pays, l’analyste affirme que « le Makhzen veut faire revenir la France par la porte marocaine et affaiblir les intérêts algériens, particulièrement en ce qui concerne le gazoduc transsaharien qui constitue un projet stratégique sur le continent africain. »
Lyes Saïdi