Amical Algérie-Suède mardi à 18h00: Les Verts peaufinent les dernières retouches
La Sélection nationale a peaufiné ses derniers préparatifs au Centre technique national de Sidi Moussa, avant son envol vers Stockholm pour un test crucial. Mardi soir, à 18h00 heure algérienne, les Fennecs affronteront la Suède dans un match amical qui s’annonce comme un test de choix avant la reprise des qualifications mondiales en septembre.
Après leur victoire convaincante face au Rwanda (2-0) au stade Chahid Hamlaoui de Constantine jeudi dernier, les hommes de Vladimir Petkovic s’apprêtent à relever un défi d’un tout autre calibre contre une formation suédoise qui vient de dominer la Hongrie sur le même score à Budapest.
Le sélectionneur national a dirigé samedi une séance d’entraînement particulièrement intense, axée sur les aspects technico-tactiques qui feront la différence face aux Scandinaves. L’implication de tous les joueurs présents n’a pas échappé aux observateurs, signe que le groupe aborde cette échéance avec le sérieux qu’elle mérite. L’enjeu dépasse le simple résultat d’un match amical, puisque cette rencontre s’inscrit dans une logique de montée en puissance avant la phase cruciale des éliminatoires de la Coupe du monde 2026.
Cependant, Petkovic devra composer avec plusieurs absences de taille qui redessinent quelque peu la physionomie de son groupe. Mohamed-Amine Amoura, l’attaquant du VfL Wolfsburg, ne sera pas du voyage après que les examens médicaux ont confirmé la blessure contractée face au Rwanda. Le joueur, sorti prématurément lors du match de Constantine, a été libéré du stage samedi après-midi, et son indisponibilité prive l’Algérie d’une option offensive intéressante. Parallèlement, Youcef Belaïli et Mohamed-Amine Tougaï ont également quitté le rassemblement pour rejoindre leur club, l’ES Tunis, qui se prépare pour le Mondial des clubs aux États-Unis.
Ces défections offrent néanmoins l’opportunité à d’autres éléments de se mettre en évidence et de prétendre à une place dans les plans du technicien bosnien. La profondeur d’effectif sera testée face à une équipe suédoise qui arrive avec des certitudes après son succès contre la Hongrie. Les « Bleus et Jaunes » de Jon Dahl Tomasson ont montré un visage séduisant à Budapest, notamment grâce aux réalisations de Benjamin Nygren et Yasin Ayari, et comptent bien poursuivre sur cette lancée devant leur public de la Strawberry Arena.
L’Algérie aborde cette confrontation avec le statut de leader de son groupe qualificatif, forte de ses 15 points récoltés en six journées et de ses trois longueurs d’avance sur le Mozambique. Cette position privilégiée ne doit pas masquer l’importance de maintenir le rythme et la cohésion d’un groupe appelé à jouer gros dès la reprise en septembre. Seul le premier de chaque poule décroche son billet direct pour la phase finale américaine, tandis que les quatre meilleurs deuxièmes devront passer par les barrages continental puis intercontinental.
Le déplacement en Suède représente donc bien plus qu’une simple formalité. Il s’agit pour les Verts de tester leur capacité d’adaptation face à un adversaire européen de qualité, dans un contexte différent de celui rencontré face au Rwanda. La formation algérienne, qui avait montré un visage convaincant à Constantine malgré quelques remaniements, cherchera à confirmer sa montée en puissance et à valider les automatismes travaillés à Sidi Moussa.
L’effectif s’est envolé ce dimanche après-midi à bord d’un vol spécial, garantissant des conditions optimales de voyage pour aborder cette échéance dans les meilleures dispositions. Rayan Aït-Nouri, qui n’avait pas participé au match contre le Rwanda en raison de ses négociations avec Manchester City, devrait cette fois être disponible pour apporter sa contribution sur le flanc gauche, lui qui vient de passer avec succès sa visite médicale chez les Citizens.
Ce rendez-vous suédois constituera un baromètre intéressant pour mesurer le niveau de préparation d’une sélection algérienne qui nourrit de légitimes ambitions pour la Coupe du monde 2026. Entre les ajustements tactiques de dernière minute et la gestion d’un groupe quelque peu remanié, Vladimir Petkovic aura l’occasion de peaufiner sa formule avant les échéances décisives qui l’attendent. À Stockholm, les Fennecs devront montrer qu’ils ont franchi un cap supplémentaire dans leur quête de qualification directe pour le Mondial nord-américain.
Moncef Dahleb
