Normalisation: l’Algérie a besoin de 240 laboratoires de contrôle
L’Algérie doit mettre en place près de 240 laboratoires de contrôle de la conformité accrédités pour répondre à l’objectif de contrôle économique et de valorisation du produit national, a indiqué hier à Alger, le directeur général de l’Organisme algérien d’Accréditation (ALGERAC), Noureddine Boudissa.Intervenant à l’occasion d’un séminaire sur « la normalisation et le commerce international », organisé par le Conseil national, économique, social et environnemental (CNESE), M. Boudissa a affirmé que « les laboratoires de métrologie ne sont pas assez nombreux en Algérie pour répondre à l’impératif de contrôle des produits nationaux et ceux importés sur le marché local, notamment dans les secteurs pharmaceutique, l’agroalimentaire, le BTPH et même les hydrocarbures ».Pour permettre à l’accréditation de se développer, le premier responsable de l’ALGERAC a fait savoir que son organisme a élaboré une stratégie autour de trois principaux axes.Le premier consiste à créer un réseau national d’organismes de conformité, d’inspection et de certification des systèmes et des produits, accrédités et multidisciplinaires.Le deuxième axe concerne, quant à lui, l’utilisation des règlements techniques pour valoriser et protéger le produit local en vue de son exportation éventuelle, d’assurer un meilleur contrôle des produits d’importation « et rendre efficient la surveillance du marché local ».S’agissant du troisième axe, il consiste en la mise en œuvre de l’ensemble des textes d’applications de la loi relative à la protection du consommateur et de la répression des fraudes initiée par le ministère du Commerce et de la Promotion des Exportations.
APS