Culture

Universal Studios : Monstres et épouvante de retour

Célèbre pour sa traditionnelle transformation à l’occasion d’Halloween, le parc d’attractions Universal Studios à Hollywood renoue jeudi avec ses « labyrinthes » interactifs et autres maisons hantées inspirées par des films d’horreur emblématiques, qui sortent de terre pour célébrer les monstres de tout poil.L’an dernier, une créature plus effrayante que toutes les autres s’était malheureusement invitée à la fête : la COVID-19 avait entraîné l’annulation des « Halloween Horror Nights ».Mais cet automne, les organisateurs ont décidé de conjurer le spectre du coronavirus et pensent que les visiteurs seront de retour en force pour connaître le grand frisson.« L’épouvante marche toujours très bien dans les périodes les plus difficiles », assure à l’AFP John Murdy, le directeur artistique chargé des « Halloween Horror Nights » qui ouvrent leurs portes jeudi.Depuis la réouverture progressive des parcs d’attractions californiens en avril dernier, après une année complète à l’arrêt à cause de la pandémie, les visiteurs se bousculent.Et les mesures sanitaires ne devraient pas faire polémique dans les couloirs des labyrinthes d’Halloween où la plupart des figurants portent déjà des masques très élaborés pour se transformer en zombies, vampires ou autres monstres ténébreux.L’une des attractions cette année est dédiée à La fiancée de Frankenstein, et est conçue comme une sorte de suite au film de 1935. Il part du principe que la promise de la créature a survécu et s’emploie à le ramener à la vie dans un laboratoire de fortune. Raison pour laquelle la jeune femme porte un masque chirurgical…

« C’est un défi créatif supplémentaire », lance M. Murdy à propos des mesures de protection contre la COVID-19.Outre les litres de faux sang, les fumigènes et autres effets lumineux et sonores, il a reçu l’aide pour la musique d’ambiance du labyrinthe de Slash, guitariste du groupe Guns N’Roses qui est aussi un passionné de films d’épouvante.Le labyrinthe débouche sur une « zone de peur » où la Femme loup-garou de Londres déambule à la recherche de proies, non loin d’autres attractions mettant à l’honneur les personnages féminins, l’une inspirée de L’Exorciste et l’autre de la série Netflix The Haunting of Hill House.

AFP

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