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En participant aux élections locales : Le FFS empêche les tentatives d' »isolement » de la Kabylie

Le spécialiste des questions géopolitiques et de migrations, Hassane Kacimi a estimé hier que la participation du Front des Forces socialistes (FFS) aux prochaines élections locales empêchera les tentatives d' »isolement » de la Kabylie. Intervenant sur   les ondes de la Radio nationale Chaîne III, Hassan Kacimia expliqué que ces tentatives font partie d’un « plan subversif » dont l’objectif est  d’attenter à l’unité de notre pays.  Faisant remarquer que  l’Algérie traverse actuellement « une période difficile », M. Kacimi affirmera que « le FFS a toujours été au rendez-vous de l’Histoire. C’est une décision courageuse de participer aux prochaines élections locales et si l’on doit en tirer des enseignements, c’est qu’elle permettra de faire barrage aux tentatives d’isolement de la Kabylie ». Tout en notant que ce plan « subversif a été heureusement déjoué », l’intervenant a assuré qu’il existe « autour de ces menaces, beaucoup d’intérêts qui essayent d’affaiblir l’Algérie et de ralentir l’Etat ».

Les conflits et les divisions en période de crise doivent absolument être évités,  affirme Hassane Kacimi, qui estime que les partis politiques qui « continuent à appeler au boycott, évoluent vers un radicalisme politique, en exerçant des pressions sur l’Etat et les gouvernants et en tentant de déplacer les luttes politiques sur un terrain extra légal ».

Plaidoyer pour la décentralisation

Ce qui fait, ajoute-t-il, que ces partis « glissent de manière dangereuse et imprudente vers la subversion ». Un pays « aussi vaste que l’Algérie ne peut absolument pas être géré à partir d’Alger », a affirmé l’intervenant qui a ainsi appelé à « la décentralisation de tous les secteurs et des prérogatives en particulier dans les territoires où des problèmes sont constatés ». La commune est la cellule de base décentralisée de l’Etat se  trouve hélas dans u ne « situation préoccupante » à cause  des déficits en ressources financières, a à ce sujet déploré M. Kaci mi qui  a  souligné  « l’urgence d’une réforme » des collectivités locales, incluant les finances locales, avant de souligner l’existence d' »un gros problème de gestion de la ville » et de rappeler que la loi 2006 d’orientation de la ville « n’a jamais été mise en œuvre ».

Citant comme exemple, les crises des années 1988, 1991, 2019 et de 2020, visant selon lui à  déstabilisation de l’Etat, M. Kacimi a appelé au renforcement  du front interne « gravement fragilisé depuis 30 ans par ces événements qui auraient pu mettre en péril l’Etat, si ce n’est la résilience de ses institutions, en sus de la mobilisation de la population et de l’Armée nationale populaire (ANP), qui ont empêché cela ».  Dans ce contexte, l’expert n’a pas hésité à fustiger  certaines associations et Organisations non gouvernementales (ONG) internationales connues, à l’instar de l’Ifri, Optor, Canvas et Soros dont le rôle n’est  plus à prouver dans ce qu’on appelle « le printemps arabe ».  Enfin, devant edes menaces plus fortes à venire, M. Kacimi a recommandé d’aller nécessairement evite et fort vers la mise en œuvre du programme du président de la République s’agissant de la réforme structurelle de tous les secteurs pour y faire face ».

Kamel Nait Ameur

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