JS Kabylie : Karim Ziani débarque
L’ancien international algérien Karim Ziani est le nouveau directeur sportif de la JS Kabylie. Il se trouve depuis jeudi en Algérie.
Karim Ziani a été nommé directeur sportif de la JS Kabylie. Âgé de 39 ans, l’ancien international est arrivé jeudi à Alger pour signer son contrat. Il s’agit de la première décision forte du nouveau président des Canaris, Yazid Yarichane, entré officiellement en fonction le 15 septembre après une guerre de succession de près de six mois avec la précédente, présidée par Chérif Mellal. La mission de l’ancien de l’OM consistera à ramener la JSK, finaliste de la dernière édition de la Coupe de la CAF, au sommet. La saison dernière, l’équipe avait terminé le championnat à la 5e place, à 18 points du CR Belouizdad, le vainqueur. A son arrivée, Ziani s’est dit honoré de l’intérêt que lui a porté le club le plus titré du pays. « Mon projet ? C’est de gagner des titres », a-t-il lancé, refusant de comparer son expérience avec celle de son beau-frère et ancien coéquipier en Equipe nationale, Antar Yahia. Ce dernier avait occupé le même poste à l’USM Alger, avant de se faire limoger par ses dirigeants. Selon des sources, Ziani, qui succède à Kamel Abdessalem touchera dans les 500 millions de centimes par mois. L’équivalent de 6 milliards de centimes par saison. La direction du club lui a également loué une villa de luxe dans la région d’Oued Aïssi, avec toutes les commodités à sa disposition. Par ailleurs, la JSK a enregistré deux nouvelles arrivées. Il s’agit du latéral gauche, Redouane Chérifi, qui a quitté les Egyptiens d’Al Ismaïly, ainsi que l’attaquant de l’USM Alger, Réda Boumechra. Ils viennent s’ajouter, ainsi, à Azzedine Doukha, recruté par le nouveau président. Malgré ces arrivées, l’entraîneur Henry Stambouli cherche toujours à renforcer son équipe en attaque. Après quelques jours de travail, le technicien franco-algérien estime que son équipe a besoin, en urgence, d’un attaquant de pointe. Les responsables du club font des pieds et des mains afin de satisfaire les exigences du responsable technique, même s’ils estimen,t que la mission ne sera pas aisée. Ceci, étant donné que les attaquants de classe ne courent pas les rues. Malgré cela, Yarichène ne baisse pas les bras.
Abderrahim Mahious
