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Sofiane Djilali, président de Jil Jadid : « La démocratie ne doit pas induire des divergences sur les intérêts du pays »

Le président du parti Jil Jadid a insisté hier, sur la nécessité de préserver les intérêts du pays et de faire le distinguo entre l’opposition politique et les questions qui doivent unir tous les enfants de l’Algérie.

Invité à s’exprimer sur les ondes de la Radio algérienne, Sofiane Djilali a indiqué que « la démocratie ne signifie pasune divergence sur les intérêts primordiaux  du pays ». Et d’expliquer que « la démocratie est un plus pour la diversité et pour trouver des solutions et de sortir d’une forme d’autoritarisme ou d’hégémonie ».« Je trouve extrêmement  étonnant que certaines parties puissent  s’aligner systématiquement sur  des positions anti-nationales »,  déplore à ce propos  Sofiane Djilali  qualifiant d’’inadmissible une telle position.

Pour Sofiane Djilali ; « il ne peut pas y avoir  de démocratie ni un Etat de droit s’il n’ya pas un pays stable, s’il n’ya pas une Nation qui croit en elle-même  et qui a une vision d’avenir  », expliquant à ce sujet que « si les jeux politiques et politiciens doivent mener à la division du pays, la création de sentiments de haine envers entre les personnes et de conflits interminables à ce moment ce n’est plus de la démocratie », vu que cela pourrait « justifier n’importe quelle dérive autoritariste ».Il assurera  toutefois ne pas croire que  « les élites les plus engagées  aient envie de voir leur pays s’affaiblir », car a-t-il ajouté «  à ce moment là ce ne sont pas des élites nationales mais des agents  de division, ce qui serait inacceptable ».

Au sujet de l’assassinat des trois chauffeurs algériens par un bombardement qui les a pris pour cible et des velléités expansionnistes du régime marocain, Sofiane Djilali  rappelle que

« tout le monde connait la politique extérieure du Maroc depuis de longues années», et d’ajouter que le Maroc avait revendiqué des territoires appartenant à l’Algérie juste après l’indépendance, idem à l’égard de la Mauritanie avant d’envahir le Sahara occidental.

« Le Maroc a cette idée de récupérer des terrains autour de lui avec cette idée de grandeur et peut être de revenir à la période des Almoravides  et s’octroyer des terres qui ne lui appartiennent pas»,  lâche Sofiane Jilali avec un soupçon d’ironie.

Il estime tout de même que « le problème est au-delà de ce que pose le Maroc comme facteurs de crise », expliquant que « le Maroc s’inscrit dans s’inscrit dans un axe occidental porteur d’une doctrine mondialisante ».

Plus explicite, Sofiane Djilali, estime que dans cet axe dans lequel s’inscrit le Makhzen il existe « des alliés qui jouent un rôle fondamental », citant le lobby sioniste dans le monde affirmant qu’ « il ya une volonté d’organiser le monde à travers une idéologie particulière ». Et c’est là, ajoute Djilali Sofiane « où il ya le danger car on voit petit à petit des intérêts supranationaux se coaliser ».Il indiquera dans le même ordre d’idées qu’ « il ya un axe entre le Maroc, Israël et  le monde anglo-saxon en général », ce qui pose selon lui « un problème de fracture au niveau de la planète », expliquant que « cette ligne de fracture est entre mondialisme et souverainisme ».Le chef de file de Jil Jadid, estime dans le même sillage qu’ « en Europe il ya un retour au souverainisme assez prononcé », précisant que « ces bouleversements idéologiques au niveau mondial ont des répercussions directes sur l’Algérie ».

Boubekeur Amrani

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