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Campagne électorale : Démocratie participative et gestion locale au menu

À J-12 du rendez-vous électoral du 27 novembre, les différentes formations politiques ont plaidé pour la promotion de la démocratie participative et la libération des élus locaux de toutes les formes de pressions.

C’est dans ce contexte que le vice-président du Mouvement El Bina, Ahmed Dane, a affirmé à partir de la ville d’El Eulma, à l’est de Sétif, que son parti « compte œuvrer pour affranchir toutes les assemblées communales de toutes les formes de pressions».Il indiquera dans le même ordre d’idée que son parti « œuvre également pour que le prochain  P/APC soit libéré de toutes formes de pressions en ouvrant l’espace à toutes les initiatives en vue de lui permettre de recourir  à des emprunts auprès des institutions financières pour la réalisation de projet d’investissement mais aussi de pouvoir signer des contrats de partenariats ».

Il precisera toutefois qu’une telle vision « est tributaire du choix du candidat apte à réaliser un tel changement », appelant dans le même sillage à « la libération des banques et la facilitation de l’octroi du foncier industriel, agricole et commercial ».Ce même responsable politique, plaide aussi pour « la modernisation des marchés en libérant la concurrence et en permettant aux agriculteurs d’écouler leurs produits et d’être au fait du développement scientifique ».Il indiquera aussi qu’ « en l’absence de la numérisation dans l’administration, c’est l’opacité qui règne », promettant que l’élu du mouvement El Bina se soumettra au contrôle populaire.S’exprimant dans les colonnes du quotidien El Moudajhid,  le chef de file du parti du FLN, a affirmé que « les rencontres et meetings organisés par le FLN ont trouvé un écho favorable auprès des populations ».Il fait état  en ce sens de la tenue de 14 « grands »  meetings, 4 rencontres de proximités, qu’il avait animé en tant que premier responsable de ce parti et qui « ont suscité un grand engouement ».Affichant comme à son accoutumée une attitude emprunte de confiance Abou El Fadhl Bâadji, indique que « la direction du parti a ressenti une grande satisfaction de la part des citoyens quant aux chois des candidats », précisant toutefois que « l’instance dirigeante du FLN n’a à aucun moment interféré dans le choix des candidats ».Il rappellera tout de même que le FLN avait reçu trente un mille dossiers de candidatures et 60% d’entre ces listes sont constituées, selon Bâadji d’universitaires et 65% de la catégorie des jeunes, indiquant que le nombre de communes ou ce parti présentera ses listes est 1238 et 55 listes pour les assemblées de wilaya.Le but de la participation du FLN à ce prochain rendez vous électoral est « d’ordre stratégique visant à la réussite du processus électoral en vue de garantir la stabilité et l’intérêt du pays ».

Le président du Mouvement de la société pour la paix (MSP), Abderrazak Makri, a estimé, à Djamâa (wilaya d’El-Meghaïer), que les prochaines élections locales constituent une étape du processus d’édification démocratique dans le pays.Il a ajouté que « le MSP espère que les prochaines élections seront propres, transparentes et à même de garantir la bonne représentation aux assemblées élues, communales et de wilaya, pour assurer la bonne gouvernance des institutions constitutionnelles ». »Le MSP aspire à ce que cette consultation populaire soit le bon départ d’un véritable développement global et équitable », a souligné M. Makri, en soutenant que pour cela, le mouvement a ouvert les portes des candidatures en prévision de la prochaine élection aux « compétences jeunes et aux mains propres ».Mettant en avant le rôle de l’action politique dans la vie des individus, le président du MSP a estimé que « les institutions constitutionnelles devraient servir de plateforme solide pour lutter contre la corruption et donner la chance aux jeunes cadres jouissant de la confiance et de compétences pour les gérer ». De son côté le Front El Moustakbal, par la voix de son président Abdelaziz Belaid, a appelé à partir de Médéa à « rassembler la classe politique et à œuvrer ensemble pour la stabilité du pays ». Alors que la présidente de Tadajmoua Amal El Dajzair (TAJ) avait plaidé sur les ondes de la radio nationale pour « l’élargissement des prérogatives des assemblées locales »

Boubekeur Amrani

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