Enseignement supérieur : La communauté universitaire doit faire émerger une vision intégrée des réformes

La famille universitaire et scientifique devra, dans un effort commun, œuvrer à faire émerger une vision de réforme intégrée à même de relever les défis auxquels fait face le secteur de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, selon le ministre du secteur, M. Abdelbaki Benziane qui présentait, hier, le programme du secteur devant la Commission de l’éducation, de l’enseignement supérieur et de la recherche scientifique et des affaires religieuses de l’Assemblée populaire nationale (APN). Ces défis, explique-t-il,  « se poseront avec acuité les années à venir ce qui nécessite une action commune des acteurs de la communauté universitaire et scientifique en vue de la cristallisation d’une vision de réforme intégrée » reposant sur le partage d’utilisation des ressources humaines et matérielles et la rationalisation de leur gouvernance afin d’impulser une nouvelle dynamique dans le domaine de formation des compétences hautement qualifiées, et ce pour permettre à l’université de se mettre au diapason des mutations survenues, de répondre aux exigences des métiers créés et des nouvelles compétences et de s’adapter à un monde en mutation rapide ».Lors d’un exposé exhaustif sur la rentrée universitaire 2021-2022, le ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique a longuement décliné le programme de son secteur qui prévoit notamment de promouvoir la qualité de l’enseignement supérieur et son adaptation à la propagation de Covid-19, la relance de la recherche scientifique et du développement technologique, le soutien à l’innovation, ainsi que la promotion et la modernisation des mécanismes de la gouvernance universitaire. La révision de l’arsenal réglementaire et législatif régissant les structures d’enseignement supérieur ainsi que le rapprochement de l’université des institutions socio-économiques et la consolidation de la coopération internationale, figurent aussi, ajoute M. Benziane, parmi les objectifs de son secteur.Toujours au chapitre de la prise en charge des préoccupations de la communauté universitaire, le ministre de l’Enseignement supérieur et de la recherche scientifique  a fait part de la volonté de son département d’améliorer les œuvres universitaires et la vie estudiantine en général, ainsi que les mesures visant la poursuite de la numérisation du secteur, le développement de la recherche scientifique et technologique outre l’intensification de la coopération internationale. M. Benziane abordera également la rentrée universitaire 2021-2022 marquée, selon lui, par une hausse notable du nombre des bacheliers en 2021, y compris les lauréats ayant obtenu un BAC avec mention « Excellent ».Enfin, après avoir écouté l’exposé, les députés ont, en présence de la ministre des Relations avec le Parlement, Besma Azouar, souligné « la nécessité d’œuvrer à l’amélioration des œuvres universitaires, à l’élargissement du réseau universitaire, à la généralisation de l’utilisation de l’Arabe dans certaines disciplines et au renforcement de la sécurité à l’enceinte universitaire ».

Akli Amor