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Nécessaire organisation des industriels publics et privés en clusters

La conférence nationale sur la relance industrielle dont les travaux ont pris fin hier, a été couronnée par une série de recommandations dont l’impérative organisation des industriels publics et privés en clusters.

Représentant les participants au premier workshop ayant pour thème « soutien des entreprises et promotion de la production nationale et des exportations », le responsable d’atelier, Bachir Kechroud, Directeur général (DG) au ministère de l’Industrie a appelé les industriels publics et privés à s’organiser en clusters qu’il faudra cerner par un cadre juridique et doter d’un système fiscal approprié afin de réduire les coûts et venir à bout de la chaîne des valeurs. Il est également nécessaire de définir les priorités de l’investissement par l’Etat, en se focalisant sur les industries dans lesquelles l’Algérie possède des éléments de force par rapport aux autres pays, avec une répartition idoine des investissements à l’échelle régionale. Les participants ont insisté sur l’impératif développement des infrastructures de qualité qu’il faudra renforcer par un financement public répondant aux exigences d’accès aux marchés étrangers, en comblant le déficit enregistré au niveau des labos de qualité. Il a été recommandé, par ailleurs, de revoir le système fiscal appliqué à certains produits de large consommation et dont l’importation revient cher au Trésor public, en orientant l’investissement industriel vers leur production. Figure parmi les recommandations la nécessité de coordonner l’action entre les différents ministères et opérateurs industriels (groupes publics et entrepreneurs) afin de contribuer aux points de négociation avec l’UE, dans le volet commercial, notamment dans les segments affectés depuis l’entrée en vigueur de la convention de partenariat.Concernant la relance de l’activité industrielle à court terme, les participants à l’atelier ont recommandé de faciliter l’accès aux indemnisations des dommages causés par les atteintes au COVID-19 et libérer les initiatives à travers la codification de la dépénalisation de l’acte de gestion, en tant que « fondement pour redonner la confiance aux cadres de l’Etat et gérants de ses institutions ». Il s’agit également de mettre en place les mécanismes pour encadrer l’économie parallèle, promouvoir l’intégration industrielle nationale avec l’optimisation des mesures de soutien et la levée des obstacles de l’intégration nationale et revoir les textes réglementaires d’industrie automobile. Exploiter tous les fonciers et usines à l’arrêt en raison des décisions de justice, sensibiliser les banques à faciliter les opérations de financement d’investissement productif, accorder un intérêt au secteur industriel privé et étranger, s’ouvrir à l’économie extérieure en permettant aux sociétés nationales publiques et privées d’acquérir des sociétés étrangères ou d’y contribuer, sont aussi les recommandations issues de cet atelier.

Les participants ont proposé également de s’orienter vers la création d’une industrie d’exportation et de s’écarter de l’idée d’exporter le surplus de la production nationale uniquement.

R.N.

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