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Petites et moyennes entreprises : Plus de 25.000 projets financés par l’ANADE

Le gouvernement mise sur la création d’entreprises  arrimées aux exigences économiques de l’année 2022, a affirmé hier le ministre Délégué auprès du Premier ministre, chargé des petites et moyennes entreprises. Lors du Forum de la Radio algérienne, Nassim Dhiafat a fait savoir, dans ce sens, que pas moins de 10.000 projets ont financés et lancés dans le cadre de l’Agence nationale d’accompagnement et le développement de l’entrepreneuriat (ANADE). Durant l’année 2022 en cours, explique M. Dhiafat, le gouvernement compte mettre le cap sur la création d’entreprises adaptées et capables à survivre dans l’univers économique actuel. Il rappellera, à ce titre, que l’année 2021 a vu la création, par cette catégorie d’entreprises, de quelque 24.000 postes d’emploi directs et indirects.

Abordant les aides et les mesures incitatives à la création de ce genre d’entreprises, le ministre Délégué auprès du Premier ministre chargé des petites et moyennes entreprises n’a pas manqué de souligner que cette batterie de décisions a engendré un afflux très important de jeunes désireux de créer des PME. M.  Dhiafat fera d’ailleurs savoir à ce sujet que le nombre de demandes déposées par les jeunes avoisine les 59.000. Quelque 25.000 jeunes demandeurs ont d’ailleurs été financés durant la période allant de 2020 à 2021.

Aussi, parmi ces mesures qui ont déblayé le chemin devant les jeunes investisseurs, le ministre dira qu’en plus de la levée des entraves qui freinent le processus, le gouvernement a mis au point une cartographie des entreprises et des potentialités d’investissement de toutes les wilaya du pays afin d’aider les jeunes dans leur choix des créneaux à investir. M. Dhiafat n’a pas non plus manqué de souligner que le gouvernement compte accélérer les procédures de création d’entreprises via notamment la mise sur pied de mécanismes plus souples détaillant toutes les phases de création et d’exploitation.

Abordant le volet attendu par tous les jeunes créateurs d’entreprises, le ministre a affirmé qu’il n’est pas possible d’effacer les dettes des entreprises en difficultés mais en contre-partie le gouvernement a mis au point une batterie de mesures de facilitations pour permettre à ces dernières d’amorcer un nouveau démarrage via des rééchelonnements de dettes ainsi que les facilitations au niveau des services fiscaux et des caisses d’assurance. M.Dhiafat a toutefois estimé que les données montrent que 70% des entreprises sont en difficulté et 30% d’entre elles seulement sont encore en exercice. Des chiffres qualifiés de catastrophiques appelant, selon lui, des solutions efficaces et urgentes.

A cet effet, ajoute M. Dhiafat, le gouvernement a mis au point une plate-forme électronique pour permettre à ces jeunes entrepreneurs en difficulté de s’inscrire gratuitement pour dialoguer avec des spécialistes et des experts en vue de trouver des solutions à leurs difficultés et problèmes. Il a ainsi précisé que le montant des aides financières affectées pour le remboursement des dettes des micro-entreprises en difficulté s’élève à 57 milliards de DA. M. Diafat a précisé que la prise en charge financière des micro-entreprises en difficulté se fait au cas par cas dans le cadre des séances hebdomadaires tenues par la commission de garantie composée des représentants du Fonds de caution mutuelle de garantie risques/crédits jeunes promoteurs et de l’Agence nationale d’appui et de développement de l’entrepreneuriat (ANADE). La commission de garantie examine près de 500 dossiers/semaine concernant les propriétaires des entreprises en difficulté en raison de la détérioration de leur matériel ou qui étaient victimes des catastrophes naturelles ou atteints de maladies les empêchant d’exercer normalement leur activité.

Akli Amor

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