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Les spécialistes s’inquiètent de la propagation du covid-19 chez les enfants : « Les écoles doivent être fermées au moins quinze jours »

Le nombre quotidien des contaminations au covid-19 a passé la barre des 800. Ce qui alimente les craintes des spécialistes, lesquels s’inquiètent notamment de la propagation du virus en milieu familial par le biais des enfants, et ce quelques jours après la reprise des cours. Dans ce contexte, le Pr Idir Bitam recommande une fermeture temporaire des écoles afin de ralentir la propagation du virus. 

« Actuellement, nous enregistrons plus de quatre mille contaminations par jour dont 80% des détections sont révélées par les tests antigéniques », a affirmé hier le spécialiste des maladies transmissibles, le Pr. Idir Bitam. Ce dernier a, lors de son intervention sur les ondes de la Radio algérienne, précisé que « jusqu’à présent c’est le variant Delta qui a la suprématie ». Le pic de la maladie sera, ajoute-t-il, “atteint d’ici le début du mois de février”. “Ce qui voudra dire qu’à ce moment là, nous pourrons dire que c’est incontestablement la quatrième vague », a-t-il fait savoir.

Évoquant la contamination au variant Omicron chez les enfants, le Pr. Bitam a révélé que « les services de pédiatries sont pleins d’enfants malades ». Cette catégorie, explique-t-il, “transmet le virus à tous les membres de la famille et tout leur entourage bien qu’eux-mêmes ne soient gravement impactés que rarement”. Cependant, le Pr. Bitam n’a pas manqué d’alerter sur la situation au sein des écoles. »La situation est catastrophique dans les écoles car aucun établissement n’est épargné par les contaminations. Toutes les écoles, à travers le pays, sont infestées de Covid 19″, avertit-il tout en lançant un appel pressant aux pouvoirs publics pour « fermer les écoles durant au moins deux semaines ».

Questionné sur la méthode de distinction entre la contamination au variant Delta et une contamination au variant Omicron, le Pr. Bitam a expliqué la méthode utilisée, le test PCR suivi du séquençage fondé sur une base de données mondiale permettant de comparer par le procédé de la similarité qui renseigne sur la nature du virus détecté sur le malade. Actuellement, fait-il savoir, “il y a une nouvelle technologie qui permet de reconnaître le variant. Elle est rapide et moins coûteuse et est largement accessible », affirme le Pr. Bitam qui précise que celle-ci consiste à faire deux PCR sur un même malade.

Le Pr. Bitam regrettera vivement par ailleurs que le taux de vaccination dans notre pays ne soit que de 12%, considérant inadmissible que les vaccins soient largement disponibles pour un résultat aussi médiocre. L’intervenant n’a pas non plus manqué d’alerter quant à “la nature du variant Omicron qui a une faculté exceptionnellement rapide de se transmettre ». Il citera au passage que “la présence dans une salle des fêtes de quatre personnes contaminées suffit à provoquer la contamination de tous les présents ». Cependant, cette contamination généralisée au variant Omicron, affirme le Pr. Bitam, représente un vaccin naturel qui permet d’acquérir l’immunité collective. L’intervenant affirme ainsi que « si ce variant venait à se propager en Algérie, il représentera une vaccination naturelle pour les personnes non encore vaccinées ». Une éventualité qui se concrétisera, précise-t-il, si le variant Omicron venait à dépasser le variant Delta. Toutefois, le Pr. Bitam était catégorique que le virus ne disparaîtra jamais et c’est à l’humanité de le dompter.

Le Pr. Bitam appellera enfin les citoyens à aller se faire vacciner étant donné que le vaccin reste indéniablement la seule solution contre les effets graves du virus. 

Akli Amor 

Le nombre quotidien des contaminations au covid-19 a passé la barre des 800. Ce qui alimente les craintes des spécialistes, lesquels s’inquiètent notamment de la propagation du virus en milieu familial par le biais des enfants, et ce quelques jours après la reprise des cours. Dans ce contexte, le Pr Idir Bitam recommande une fermeture temporaire des écoles afin de ralentir la propagation du virus. 

« Actuellement, nous enregistrons plus de quatre mille contaminations par jour dont 80% des détections sont révélées par les tests antigéniques », a affirmé hier le spécialiste des maladies transmissibles, le Pr. Idir Bitam. Ce dernier a, lors de son intervention sur les ondes de la Radio algérienne, précisé que « jusqu’à présent c’est le variant Delta qui a la suprématie ». Le pic de la maladie sera, ajoute-t-il, “atteint d’ici le début du mois de février”. “Ce qui voudra dire qu’à ce moment là, nous pourrons dire que c’est incontestablement la quatrième vague », a-t-il fait savoir.

Évoquant la contamination au variant Omicron chez les enfants, le Pr. Bitam a révélé que « les services de pédiatries sont pleins d’enfants malades ». Cette catégorie, explique-t-il, “transmet le virus à tous les membres de la famille et tout leur entourage bien qu’eux-mêmes ne soient gravement impactés que rarement”. Cependant, le Pr. Bitam n’a pas manqué d’alerter sur la situation au sein des écoles. »La situation est catastrophique dans les écoles car aucun établissement n’est épargné par les contaminations. Toutes les écoles, à travers le pays, sont infestées de Covid 19″, avertit-il tout en lançant un appel pressant aux pouvoirs publics pour « fermer les écoles durant au moins deux semaines ».

Questionné sur la méthode de distinction entre la contamination au variant Delta et une contamination au variant Omicron, le Pr. Bitam a expliqué la méthode utilisée, le test PCR suivi du séquençage fondé sur une base de données mondiale permettant de comparer par le procédé de la similarité qui renseigne sur la nature du virus détecté sur le malade. Actuellement, fait-il savoir, “il y a une nouvelle technologie qui permet de reconnaître le variant. Elle est rapide et moins coûteuse et est largement accessible », affirme le Pr. Bitam qui précise que celle-ci consiste à faire deux PCR sur un même malade.

Le Pr. Bitam regrettera vivement par ailleurs que le taux de vaccination dans notre pays ne soit que de 12%, considérant inadmissible que les vaccins soient largement disponibles pour un résultat aussi médiocre. L’intervenant n’a pas non plus manqué d’alerter quant à “la nature du variant Omicron qui a une faculté exceptionnellement rapide de se transmettre ». Il citera au passage que “la présence dans une salle des fêtes de quatre personnes contaminées suffit à provoquer la contamination de tous les présents ». Cependant, cette contamination généralisée au variant Omicron, affirme le Pr. Bitam, représente un vaccin naturel qui permet d’acquérir l’immunité collective. L’intervenant affirme ainsi que « si ce variant venait à se propager en Algérie, il représentera une vaccination naturelle pour les personnes non encore vaccinées ». Une éventualité qui se concrétisera, précise-t-il, si le variant Omicron venait à dépasser le variant Delta. Toutefois, le Pr. Bitam était catégorique que le virus ne disparaîtra jamais et c’est à l’humanité de le dompter.

Le Pr. Bitam appellera enfin les citoyens à aller se faire vacciner étant donné que le vaccin reste indéniablement la seule solution contre les effets graves du virus. 

Akli Amor 

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