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Elle décide de prendre des sanctions contre Biden et son entourage : La Russie riposte

Moscou a décidé d’instaurer des sanctions contre Joe Biden et plusieurs hauts responsables américains, dont le secrétaire d’Etat Antony Blinken, a annoncé hier Russia Today qui précise que ces mesures de rétorsion font suite aux sanctions mises en place par Washington contre Moscou en lien avec le conflit ukrainien. « Cette mesure, prise en tant que contre-réaction, est une conséquence inévitable de l’orientation extrêmement russophobe prise par l’actuelle administration des Etats-Unis d’Amérique qui, dans une tentative désespérée de préserver l’hégémonie américaine, en renonçant à toute décence, a misé sur un endiguement frontal de la Russie», a indiqué le ministère russe des Affaires étrangères dans un communiqué. «Cela dit, nous ne nions pas l’idée de maintenir des liens officiels s’ils sont dans notre intérêt national et, si nécessaire, nous allons résoudre des problèmes découlant du statut des personnes figurant sur la « liste noire » pour organiser des contacts de haut niveau» précise le texte. Dans cette «liste noire» figure notamment le fils du président américain Hunter Biden, la porte-parole de la Maison Blanche Jennifer Psaki, le directeur de la CIA William Burns mais aussi l’ancienne Première dame Hillary Clinton, candidate malheureuse à la présidence en 2016 face à Donald Trump. Le ministère russe des Affaires étrangères a en outre averti que «d’autres annonces suivront prochainement afin d’étendre la liste des sanctions aux hauts fonctionnaires, officiers militaires, législateurs, hommes d’affaires, experts et personnalités des médias américains qui sont russophobes ou encouragent la haine envers la Russie et l’imposition de mesures restrictives».

De son côté, le président ukrainien, Volodomyr Zelensky a indiqué hier que « pendant des années, nous avons entendu parler des portes qui seraient ouvertes, mais nous avons également entendu [dire] que nous n’y entrerions pas. C’est vrai, et il faut le reconnaître», a déclaré à ce sujet. «Pendant des années, nous avons entendu parler des portes qui seraient ouvertes, mais nous avons également entendu [dire] que nous n’y entrerions pas. C’est vrai, et il faut le reconnaître», a-t-il déclaré lors d’une réunion en visioconférence des dirigeants des pays de la Joint Expeditionary Force, une coalition menée par la Grande-Bretagne. La fin de l’élargissement de l’OTAN à l’Est est l’une des revendications principales de Moscou dans le conflit ukrainien.  

Trois chefs de gouvernement européens ont pris mardi un train pour Kiev. « Il est de notre devoir d’être là où l’Histoire s’écrit. Parce qu’il ne s’agit pas de nous, mais de l’avenir de nos enfants qui méritent de vivre dans un monde libéré de la tyrannie », a dit le Premier ministre polonais Mateusz Morawiecki avant de partir pour la capitale ukrainienne avec ses homologues tchèque Petr Fiala et slovène Janez Jansa. « L’objectif de cette visite est de confirmer le soutien sans équivoque de toute l’Union européenne à la souveraineté et l’indépendance de l’Ukraine », a déclaré Petr Fiala.

Parallèlement, des délégations russe et ukrainienne devaient reprendre hier, via un lien vidéo, des pourparlers entamés la veille.  « Le travail est difficile et dans la situation actuelle, le seul fait que les discussions se poursuivent est probablement positif », a déclaré Dmitri Peskov, le porte-parole du Kremlin. Les négociations entre les deux camps se sont pour l’heure focalisées sur l’évacuation des civils et l’aide humanitaire.

Selon le Haut-Commissariat des Nations unies pour les réfugiés (HCR), le nombre de réfugiés ukrainiens s’élève désormais à 2,95 millions.

R.I. avec agences

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