Économie

Dessalement d’eau de mer : Le programme d’urgence examiné

L’état d’avancement du projet de réalisation de nouvelles stations de dessalement de l’eau de mer a  été l’un des points les plus importants examinés lors de la dernière réunion du Gouvernement. Une note conjointe du ministre de l’Energie et des Mines et du ministre des Ressources en eau et de la Sécurité hydrique a été examinée à l’occasion. Rappelant toute l’importance accordée à ce sujet par le président de la République, la communication a porté essentiellement sur le programme d’urgence pour la réalisation de trois stations de dessalement d’eau de mer (SDEM) dans la région de l’Est d’Alger, d’une capacité globale de 150.000 m3/j. Un programme appuyé  par la réalisation de cinq nouvelles stations, de 300.000 m3/j chacune, dans les wilayas d’El Tarf, de Béjaïa, de Boumerdes, de Tipasa et d’Oran.

Aussi, dans leur communication conjointe, les deux ministres ont indiqué que « ce projet ambitionne de réduire le coût de l’eau produite, l’utilisation optimale des capacités nationales de réalisation, la capitalisation du savoir-faire et la réduction des dépenses en devises, et ce à travers la mutualisation des ressources des sociétés du Groupe Sonatrach, qui a procédé, dans ce cadre, à la constitution de deux groupements d’entreprises nationales ». Par ailleurs, les deux responsable n’ont pas manqué de rappeler que « la station de dessalement des eaux de mer (SDEM) de Tipasa, a connu le lancement, dans une première phase, de plusieurs processus de pré-qualification pour le choix de l’entrepreneur ». Tous les indicateurs d’avancement de ce projet, notent-ils, montrent  une  progression satisfaisante et son exécution se déroule conformément aux dispositions prévues, notamment celles relatives aux études requises (géotechniques et maritimes). De leur côté, les quatre (04) autres projets des SDEM restantes à  El Tarf, Béjaïa, Boumerdes et Oran sont actuellement en phase de maturation, selon une stratégie de réalisation basée sur les capacités nationales de réalisation.

Pour rappel, il y a juste une année, le président de la République, M. Abdelmadjid Tebboune avait instruit le gouvernement de créer une agence nationale dont la mission est la supervision de la gestion des stations de dessalement de l’eau de mer, sous la tutelle du ministère de l’Energie.

Akli Amor

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