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Statuts particuliers de l’éducation nationale : Les inspecteurs de l’éducation appellent au dialogue

Les syndicats de l’éducation nationale montent au créneau et exigent l’ouverture du dialogue avec la tutelle au sujet du projet de statut particulier des personnels du secteur. Après le syndicat des adjoints d’éducation, c’est au tour du Syndicat national des inspecteurs de l’éducation national de mettre en garde le département d’Abdelhakim Belabed et de souligner qu’ « ignorer » les propositions du syndicat pourrait amener  à des actions de protestation. Dans un communiqué, le syndicat a fait part de sa crainte d’occulter les aspiration des inspecteurs de l’éducation nationale dans le cadre du nouveau projet de statut particulier des personnels de l’éducation. Le syndicat a appelé à la publication urgente d’un texte spécifique qui réponde aux aspirations des partenaires sociaux représentant les différentes couches, à leur tête les inspecteurs de l’éducation nationale, qui représentent le grade le plus élevé dans le secteur de l’éducation nationale, et l’amendement des textes et des arrêtés réglementant l’activité de l’inspecteur de l’éducation et définissant leurs attributions pour l’exercice de leurs fonctions. Le syndicat a souligné «la nécessité de revoir le système indemnitaire des inspecteurs de l’éducation en prenant en compte les contraintes  liées aux risques de déplacement et autres responsabilités entrant dans le cadre de leurs missions ». Il a également souligné «la nécessité d’assoir un dialogue constructif avec le syndicat en tant que partenaire social du ministère de l’Éducation nationale afin de répondre efficacement aux revendications socioprofessionnelles des personnels du secteur. Notons que le ministère de l’Éducation nationale a organisé le 11 août dernier une rencontre avec les syndicats afin de débattre du projet de statut particulier. Cependant, seule une dizaine de syndicats ont assisté à la réunion de la commission mixte chargée de l’examen du projet de statut particulier des fonctionnaires des corps spécifiques. Beaucoup, jugeant qu’il n’était pas utile d’y prendre part, vu que le texte en question a été préparé sans concertation avec eux, ont carrément boycotté la commission. D’autres se sont retirés après l’avoir intégré et ce après avoir constaté que leurs propositions n’avaient pas été prises en compte. Les travaux de la commission ont d’ailleurs été prolongés de trois semaines.

Salim Abdenour

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