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Massacres du 17 octobre 1961 : Le colonialisme barbare mis à nu

Des moudjahidine ont a été unanimes, hier , à souligner que les manifestations du 17 octobre 1961 à Paris et qui se sont transformées par la suite en massacres, ont pu dénoncer les plans du colonialisme français et prouvé au monde l’attachement du peuple algérien, aussi bien à l’intérieur qu’à l’extérieur du pays, à sa Glorieuse guerre de libération nationale.Dans ce cadre, la moudjahida Feria Guermia a affirmé, lors d’une conférence intitulée « Manifestations du 17 octobre 1961: symbole du sacrifice et gage de fidélité à la Patrie », présidé par le ministre des Moudjahidine et des Ayants droits, Laïd Rebiga au Cercle national de l’armée de Béni Messous à Alger, que les manifestations du 17 octobre 1961 « ont réussi à mettre en exergue un message au monde, à savoir l’attachement du peuple algérien et son lien avec sa Guerre de libération nationale, que ce soit des Algériens de l’intérieur ou de l’extérieur ».Les manifestations ont également permis de « gagner une sympathie et une solidarité internationale avec la Guerre de libération nationale, y compris en France, ce qui a surpris les autorités coloniales », a-t-elle ajouté.La moudjahida Saliha Djeffal a abordé, à son tour, ces manifestations historiques menées par les travailleurs algériens en France et qui avaient été réprimées dans le sang, estimant qu’elles « ont dénoncé tous les plans coloniaux qui s’efforçaient d’isoler le peuple algérien de sa révolution ».Pour la moudjahida, la réaction de la France coloniale vis-à-vis de ces manifestations était avec la même brutalité que celle enregistrée lors des manifestations du 8 mai 1945.Le moudjahid Abdelkader Bakhouche a indiqué que ces manifestations ayant ébranlé la capitale française Paris ont montré au monde entier que les Algériens, qu’ils soient à l’intérieur du pays ou à l’extérieur « portent un seul fardeau et une seule cause, en l’occurrence la libération et le recouvrement de la souveraineté nationale ».Le moudjahid Mohamed Ghafir dit Moh Clichy a souligné que la communauté nationale en France « a contribué par tous les moyens à sa disposition au soutien de la guerre de libération », ajoutant que Paris et ses banlieues comptent plus de 30.000 militants pour la cause nationale.Quant au moudjahid Mohamed Bensadok, il a mis en avant dans son intervention à cette conférence l’intérêt qu’accorde le président de la République, M. Abdelmadjid Tebboune à l’histoire nationale et ses efforts à édifier l’Algérie nouvelle, appelant la jeune génération à s’inspirer des sacrifices de la génération d’hier.

L’enseignant universitaire Hassan Maghdouri a, lui, relevé que les manifestations du 17 octobre 1961 constituent « une date mémorable de la guerre de libération » et ont démontré au monde « les valeurs de la paix auxquelles croit le peuple algérien ».L’enseignant Ilyes Nait Kaci a affirmé, de son côté, que ces manifestation historiques prouvent « la loyauté de l’émigré algérien à sa patrie » et que la révolution « était et demeurera un symbole pour le sacrifice et la libération dans le monde ».

APS

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