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Assises nationales de la société civile : Un rôle diplomatique à faire valoir

Aux côtés de la diplomatie traditionnelle, la diplomatie économique et de la diplomatie parlementaire, la société civile a également un rôle diplomatique à faire valoir. C’est d’ailleurs qu’ont tenu à mettre en avant les participants à la seconde journée des assises nationales de la société civile.

Au cours d’un atelier ayant pour thème«Le rôle de la société civile face aux défis internationaux», plusieurs experts et intervenants ont insisté sur la nécessité pour la société civile d’être suffisamment consciente de l’importance de l’impact des défis géostratégiques internationaux et régionaux et d’appuyer les efforts officiels de la diplomatie algérienne.

Ains, l’expert des affaires politiques et sécuritaires, Mohand Barkouk, a souligné «l’importance de permettre à la société civile de présenter ses propositions et initiatives relatives aux défis actuels, de manière à lui assurer un espace pour s’acquitter pleinement de son rôle de partenaire dans la gestion des crises aux côtés des Pouvoirs publics».Il a évoqué «le rôle majeur de la communauté nationale à l’étranger dans  la promotion de l’image de l’Algérie à l’extérieur du pays outre sa contribution au développement national».Pour sa part, Lazhar Abdelaziz, a mis l’accent sur le rôle primordial de la communauté algérienne à l’étranger dans le développement économique en tant que «force économique capable de booster l’investissement et d’assurer un climat favorable aux investissements.

De son côté, Bouzid Boumediene, est de «propager la culture du plaidoyer en faveur des positions de l’Algérie concernant les questions internationales et régionales et à en expliquer le background», soulignant, à cet effet, la possibilité de « tirer profit des expériences internationales pour développer la société civile».

Notons qu’au premier jour de ces assisses, un atelier sur le thème  « La démocratie participative : mécanismes et voies de son ancrage dans la gouvernance locale et nationale »,a été organisé. Les intervenants ont mis l’accent sur la nécessité d’ériger la société civile en force de proposition et de création de richesses, en l’impliquant dans « la création de conseils consultatifs locaux à même de permettre à la société civile d’accompagner la performance des assemblées locales et contribuer à la prise de décision et à l’élaboration des politiques sectorielles ».Un autre atelier sur « La moralisation de l’action de la société civile » a porté sur le véritable enjeu que doit relever cette dernière pour ancrer les valeurs de la citoyenneté, consacrer la démocratie et renforcer les libertés, en mettant fin aux pratiques négatives, dont la corruption, l’exclusion, la marginalisation et la bureaucratie.Les participants à cet atelier se sont attelés à élaborer une approche d' »une charte » à même de définir les principes généraux de l’éthique de l’action de la société civile pour lui permettre de jouer son rôle et assurer les droits et devoirs des associations ainsi que ceux des organisations professionnelles.Pour leur part, les participants à un atelier sur « L’institutionnalisation du bénévolat » ont insisté sur le rôle essentiel des bénévoles dans le développement durable, d’où la nécessite de « structurer le bénévolat et de lui donner une dimension institutionnelle ».Dans ce sens, ils ont mis en avant le rôle de l’Observatoire national de la société civile dans la promotion des valeurs nationales et la définition des mécanismes de contribution du bénévolat dans le développement durable.Un autre atelier sur les moyens de développer la performance de la société civile a été organisé à cette occasion.

Chokri Hafed

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