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Lutte contre la corruption : La Haute Autorité de transparence développe son réseau d’alerte

Un mémorandum de coopération a été signé hier entre et la Haute Autorité de transparence et de lutte contre la corruption etla Médiature de la République.

La consolidation du dispositif de lutte contre la corruption doit être assis sur le développement un système d’alerte performant efficace pour débusquer les cas de corruption. C’est d’ailleurs l’une des missions assignées à la Haute Autorité de transparence et de lutte contre la corruption. Au-delà du fait qu’elle centralise la gestion et le traitement des signalements des lanceurs d’alerte, elle s’appuie sur sa coordination avec la société civile pour consolider ses dispositifs de veille. L’Autorité présidée par Salima Mousserati va plus loin en coordonant avec d’autres institutions de la République pour un meilleur traitement des cas de corruption. Et étant donné que corruption et bureaucratie sont souvent liés, la Haute Autorité de transparence et la Médiature de la République ont signé, hier à Alger, un mémorandum de coopération« pour une prise en charge optimale des préoccupations des citoyens, la protection et la prévention contre la corruption ».

Selon Salima Mousserati a affirmé que ce mémorandum « se veut un moyen pour renforcer les canaux de communication directe avec le citoyen et développer une méthode efficace de prise en charge de ses préoccupations en vue de traiter les requêtes dans les délais et de répondre aux doléances, en sus de constituer un cadre de travail pour les deux parties pour asseoir les moyens de coopération et de partenariat en matière de lutte contre la bureaucratie et la corruption, et partant établir une nouvelle relation Citoyen/Administration sur des bases solides ».La Médiature qui compte des antennes sur l’ensemble du territoire national « est un mécanisme supplémentaire destiné à orienter les dénonciateurs de la corruption pour se rapprocher des antennes de la Médiature de la République et déposer leurs plaintes, s’ils le souhaitent, en prévision de leurs transfert au niveau central », a affirmé Mme Mousserati .Elle a souligné, en outre, que ce mémorandum visait à établir « une coopération, un échange d’informations et une coordination sur le mode de gestion et de traitement des doléances ».

De son côté le Médiateur de la République, Madjid Ammour a indiqué que cette convention visait à jeter les ponts de coopération entre les deux parties « vu la relation intrinsèque entre l’amélioration de la qualité du service public d’une part et la transparence, la prévention et la lutte contre la corruption d’autre part qui comptent parmi les exigences de la promotion et de la valorisation de la relation entre citoyen et administration ».Le mémorandum tend aussi « à asseoir un cadre de travail régissant les modalités de réorienter des requêtes entre la Médiature et la Haute Autorité, selon leurs domaines de compétence, qu’il s’agisse des questions liées aux structures et services publics concernant la Médiature ou des faits liés à la lutte contre la corruption qui relève de la Haute autorité de Transparence, de prévention et de lutte contre la corruption », a-t-il ajouté.Le domaine de coopération et de partenariat englobera l’organisation conjointe de manifestations autour des questions d’actualité liées à la prévention et à la lutte contre la bureaucratie et la corruption, outre la mise en place d’un mécanisme d’exécution et de suivi entre les deux parties.Le président de la République, M. Abdelmadjid Tebboune « a mis en place des bases institutionnelles et juridiques pour lever les restrictions administratives et finir avec la bureaucratie et ses retombées négatives ayant créé un environnement propice à la violation des droits du citoyen et à la propagation de la corruption instaurant ainsi (bases) de nouvelles perspectives devant le citoyen garantissant ses droits dans le cadre de l’Algérie nouvelle ».

Chokri Hafed

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