Économie

Coopération algéro-italienne : Une banque italienne organise un webinar sur l’investissement en Algérie

La coopération algéro-italienne est empreinte d’une nouvelle dynamique depuis quelques mois. Au-delà du partenariat énergétique, les deux pays ambitionnent de développer la coopération industrielle et dans la PME et les startups. C’est dans ce contexte que la banque italienne, Banca Popolare di Sondrio, prévoit d’organiser mercredi un séminaire en ligne dédié au marché algérien et aux opportunités qui s’y présentent pour les PME italiennes. Un séminaire soutenu par l’intervention de spécialistes du secteur qui se concentreront sur « les relations économiques et commerciales, les facteurs stratégiques et promotionnels initiatives », souligne-t-on. Notons que les autorités italiennes ont affichés leur ambition de développer le partenariat et les investissements italiens en Algérie. C’est dans ce sens qu’une publication relative à la « diplomatie économique », du ministère italien des affaires étrangères a mis en évidence, il y a quelques mois, les opportunités d’investissement en Algérie, dans divers domaines, en plus des hydrocarbures.

Portant le titre : « Le potentiel inexploré des opportunités en Algérie », ce dossier, étalé sur huit pages, évoque le « partenariat stratégique avec l’Algérie pour la sécurité énergétique (de l’Italie NDLR) », mais aussi des « opportunités dans les énergies renouvelables, les start-ups, produits pharmaceutiques et tourisme.  Tout en rappelant que « l’économie algérienne reste encore fortement dépendante des hydrocarbures », et que « l’Italie est traditionnellement présente dans ce secteur, ainsi que dans le domaine des travaux publics », la diplomatie italienne signale que « à côté du secteur traditionnel des hydrocarbures, il existe une foule d’autres opportunités d’investissements, tels que les énergies renouvelables, le secteur pharmaceutique, l’efficacité énergétique, l’industrie mécanique, l’agro-industrie, le tourisme et les start-ups ». Se focalisant sur certains secteurs, il est cité dans cette lettre « le développement industriel » qui « vise à favoriser l’activité en instaurant une dynamique autour des pôles techniques industriels, consortiums et clusters pour permettre le renforcement des capacités et la diversification des produits », ainsi que « le secteur pharmaceutique, le marché algérien étant l’un des principaux de la région Afrique du Nord et Moyen-Orient (MENA) ». Par ailleurs, ajoute-t-on encore, « les autorités algériennes « envisagent de rendre trois secteurs économes en consommation énergétique (bâtiment, transport et industrie) à travers un plan spécifique ». Ainsi, « le programme comprend le soutien à la création d’une filière locale de production de lampes et chauffe-eau solaire, et pour l’isolation thermique, en encourageant les investissements locaux ou étrangers ». Par la suite, cette publication a aussi évoqué l’industrie agro-alimentaire, le plan de développement du tourisme en Algérie, « pour accroître son attractivité » et le secteur des start-up.

Hocine Fadheli

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