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Développement de l’intelligence artificielle : La diaspora à la rescousse

Le développement des domaines de recherche dans l’intelligence artificielle est l’un des principaux chantiers ouverts par le secteur de l’enseignement supérieur et de la recherche scientifique en 2023. Au-delà de l’ouverture d’une école supérieure de l’intelligence artificielle, le Gouvernement compte recourir aux compétences algériennes installées à l’étranger pour explorer ce domaine.

Le développement rapide de l’intelligence artificielle générative impose de s’adapter encore plus vite au nouveau contexte créé, au risque de se laisser dépasser et rester en marge du progrès. C’est dans ce contexte que le ministère de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique a ouvert un chantier sur le développement des domaines de recherches sur l’intelligence artificielle. Un chantier dans lequel il compte sur l’assistance et l’accompagnement de la diaspora algérienne versée dans le domaine. C’est d’ailleurs dans ce contexte que s’inscrit la rencontre organisée mardi entre le premier responsable du secteur, Kamal Badari, avec groupe d’enseignants chercheurs algériens établis à l’étranger, lesquels ont affiché, selon un communiqué du ministère, leur « pleine disposition » à apporter une contribution « effective » au Conseil scientifique de l’intelligence artificielle,

En effet, le ministre a, au cours des entretiens qu’il a eus avec le Dr Mohamed Senouci, enseignant chercheur à l’Université de Southern Denmark, du Dr Riyadh Baghdadi, enseignant chercheur à l’Université NYU Abu Dhabi et du Dr Merouane Debbah, enseignant chercheur au Technology innovation institute aux Emirats arabes unis, affirmé « le grand attachement du Gouvernement à son élite, tant en Algérie qu’à l’étranger ». Il a égaiement mis en exergue « les efforts de l’Etat en matière d’intelligence artificielle et de mathématiques à travers la création de l’Ecole supérieure des mathématiques et de l’Ecole supérieure de l’intelligence artificielle, outre la numérisation du secteur avec la mise en place d’un schéma directeur à cet effet ». Il a, à cet effet, cité le conseil scientifique de l’intelligence artificielle et les contributions de l’élite algérienne à l’étranger, étant « une partie importante et indispensable sur laquelle compte le pays pour développer l’intelligence artificielle en Algérie, en sus de plusieurs autres volets ».

Selon la même source, les experts invités à cette rencontre ont affiché leur « pleine disposition à contribuer de façon effective au Conseil scientifique de l’intelligence artificielle qui leur offre l’opportunité, avec l’élite algérienne établie à l’étranger, de travailler et de mettre au point une stratégie efficace et conforme aux priorités nationales à même de réaliser un bond qualitatif dans de nombreux domaines ». Il est utile de rappeler que le ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique avait annoncé, au mois de janvier dernier, l’installation d’un conseil scientifique au niveau de son secteur composé d’experts, de chercheurs et d’enseignants spécialisés en vue d’introduire l’intelligence artificielle dans l’enseignement supérieur et la recherche scientifique. Il avait affirmé lors d’une rencontre au pôle technologique de Sidi Abdallah, en présence d’experts et chercheurs algériens établis dans Silicone Valley Californie (USA) que «l’année 2023 sera l’année de l’intelligence artificielle, en présentant de nouvelles offres de formation liées à l’intelligence artificielle». Notons qu’en plus de l’ouverture de l’École nationale supérieure de l’intelligence artificielle chargée de former des ingénieurs spécialisés en intelligence artificielle, l’ensemble des universités ont été invitées à intégrer l’IA dans leurs cursus de formation.

Chokri Hafed

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