Économie

Selon les prévisions de l’Administration américaine d’information sur l’énergie : Le prix moyen du Brent à 79 dollars au second semestre 2022

L’Administration américaine d’information sur l’énergie (EIA) a prévu mardi une baisse de la production mondiale de pétrole et une hausse des prix du Brent en 2023 et 2024. L’EIA, dans son rapport mensuel Short-Term Energy Outlook (STEO), a prédit que les stocks mondiaux de pétrole diminueraient légèrement au cours de chacun des cinq prochains trimestres. « Ces réductions exerceront une certaine pression à la hausse sur les prix du pétrole brut, notamment à la fin de 2023 et au début de 2024 », indique le rapport STEO.

Malgré la récente faiblesse des prix du pétrole au cours du mois dernier, avec une moyenne de 76 dollars le baril, l’EIA indique s’attendre maintenant à ce que le prix du pétrole brut Brent passe d’une moyenne de 79 dollars le baril au second semestre 2023, soit un dollar le baril de plus que sa prévision de mai, à une moyenne de 84 dollars le baril pour 2024, soit neuf dollars le baril de plus que dans son estimation de mai. Sur la base du modèle macroéconomique de S&P Global pour l’économie américaine et des prévisions de prix de l’énergie de l’EIA, le rapport table sur une croissance du PIB américain de 1,3% en 2023 et de 1% en 2024, contre 1,6% et 1,8% respectivement le mois dernier.

Sur les marchés, l es prix du pétrole montaient légèrement hier, dans le sillage des réductions supplémentaires de production annoncées par l’Arabie saoudite.

Vers 09H45 GMT , le baril de Brent BRENT Le Brent de la mer du Nord, pour livraison en août, prenait 0,37% à 76,57 dollars. Son équivalent américain, le baril de West Texas Intermediate (WTI) pour livraison en juillet, gagnait 0,42% à 72,04 dollars. Les importantes réductions de production de pétrole saoudiennes sont en concurrence avec les « inquiétudes concernant l’état de l’économie mondiale », commente Stephen Brennock, analyste chez PVM Energy. Les exportations de la Chine, où la reprise est fragile, ont plongé en mai, pour la première fois depuis février. Les importations sont aussi restées à la peine.

R.E.

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