Actualité

Autodafé du Coran dans une moquée en Palestine occupée : L’ultime provocation des Sionistes

Des colons sionistes ont  commis un autodafé d’un exemplaire du Saint Coran, hier dans une mosquée du village d’Urif au sud de Naplouse en Cisjordanie, rapporte l’agence de presse palestinienne « wafa ». Cet acte « criminel et odieux » comme l’a qualifié le Parlement arabe a été énergiquement condamné dans un communiqué. Le Parlement arabe a indiqué qu’il « rejetait totalement de tels actes qui constituent un crime contre l’humanité et une violation flagrante de la loi internationale et de toutes les conventions » et appelle la communauté internationale « à rompre son silence et sanctionner l’occupation sioniste et ses crimes contre les Palestiniens et leurs lieux saints ». « Cette approche raciste est une provocation qui ne peut être en aucun cas tolérée », ajoute le même Parlement. Des incursions dans les villes et villages palestiniens, souvent sous la protection des forces d’occupation, sont quotidiennement menées, ces derniers mois, par les colons sionistes. Il est à rappeler que ce genre de provocation n’est pas le première du genre et confirme la nature fasciste du sionisme. Le mois de janvier 2023, un acte similaire a été perpétré par le leader du parti d’extrême droite danois Stram Kurs (Ligne dure), Rasmus Paludan. Ce dernier avait obtenu du gouvernement suédois l’autorisation de brûler un exemplaire du Coran devant l’ambassade de Turquie à Stockholm. Un autre autodafé est commis quelques jours plus tard par le responsable de la branche néerlandaise du groupe d’extrême-droite anti-Islam Pegida, Edwin Wagensveld qui a déchiré un exemplaire du Coran à La Haye, la capitale administrative des Pays-Bas.

Ces actes anti-Islam ont suscité la reation de la communauté arabe et musulmane à travers le monde et a contraint les Nations Unies de reagir en qualifiant l’autodafé d’exemplaires du Coran en Suède et aux Pays-Bas d’acte d’« irrespectueux et irresponsable ». La porte-parole du Haut-Commissariat aux droits de l’homme de l’ONU, Ravina Shamdasani, avait affirmé que « l’ONU promeut la diversité et le respect mutuel. Les dignitaires politiques et religieux jouent un rôle important pour faire entendre leur voix contre le fanatisme. Ils doivent comprendre que la violence ne doit pas être justifiée par la provocation ».

Samir Benisid

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *